Benj suit le coco capitaine, il ne veut pas faire de gourde cette fois. Là, il n'aura pas de seconde chance.

"Bien entendu", te répondit-elle, Isia. "Servez-vous comme si vous étiez sous votre propre toit."

Il sourit. Il préférait qu'on le bouscule plutôt qu'on le salue religieusement, c'était plus... habituel. Il inspecte quelques secondes sa veste, il avait dû en mettre une sobre pour l'occasion, brrr.

La nonne Binary accompagne Isia et Ilda jusqu'à la cuisine, un endroit qui semble complètement inoccupé, et qui pourtant contient un nombre conséquent de provisions. Surtout des légumes issus de l'agriculture et de la viande séchée.

Profitant du départ de Binary, Rethel entre dans la ... cellule monastique... qui doit lui servir de chambre. Pour visiter.

Benj le suit et lui adresse un regard du type "je veux un bateau à piller..."

Rethel lui montre rapidement le petit papier, vérifiant qu'il n'y a personne autour. Il hésitait clairement.

Benj fronça les sourcils, il avait la même réaction que le capitaine. Il fit comprendre qu'il était mitigé.

Isia, tu peux faire la cuisine. Tu as apparemment droit à autant de provisions que tu veux.

Lizebeth, qui etait bien trop fatigué pour connecter deux neuronnes, suivit sans un mot Rethel. Elle eu cependant une petite reaction lorsqu'elle appris qu'ils allaient enfin manger autant qu'ils le veulent... Peut etre meme de la viande avec un peu de chance...

"Je crois que j'ai une idée. Mais il me faudrait l'avis de plusieurs, et surtout que tout le monde soit au courant. Mais je préviens, ça se joue à la bonne fortune..."

"Voudriez vous bien aller chercher Isia et Ilda plutôt ? Il faut que je réfléchisse à comment formuler tout ça ..."

"je vais y aller captain."
Lizebeth sortit et se dirigea vers les cuisines ou elle tenta de retrouver ses marins d'eau-douces. 
"Vous les... Les filles. Le capitaine veut que vous voir. Alors on se bouge le c... On se dépèche."
Vallait mieux surveiller ses mots dans ce maudit endroit

Sitôt que tout le monde fut là et la voie libre de moines, Rethel entreprit d'exposer son plan rapidement -il lui était énervant de ne pas pouvoir s'exprimer très clairement, mais il souriait tout de même- :

"Est-ce qu'un coup de poker tente quelqu'un ? Je vois ça comme notre meilleure chance."

Il déchira le bout de papier après que chacun l'ait pu lire. Néanmoins, il en prit un morceau pour écrire à l'arrière :
"Les Pings ont la technologie"
Il montra son bracelet et mima de le couper en deux. S'il y avait une chance que Manvussa écoute, il ne voulait rien lui laisser entendre, mais il ne voulait rien poser sur papier qui puisse être compromettant aux yeux des Pings non plus. Il ajouta de nouveau sur le papier :
"Et Satrape verra des branchies lui pousser avant que je lui obéisse."

A l'oral, il reprit très bas : "Avec une certaine mise en scène et des mots bien choisis, on doit pouvoir les convaincre. C'est ça, ou nous sommes dans l'impasse."

Il se formait déjà dans sa tête des entrelacs de mensonges et de vérités qui pourraient bien, sur du papier, être convaincants et très difficiles à prouver faux s'il y réfléchissait suffisamment. Il suffirait de demander du papier à Jun après la prière et de lui demander de repasser quelque chose comme ... trois quarts d'heure plus tard.

"Si vous êtes d'accord, je vous montrerai ce que je compte leur donner pour avoir votre approbation. Il va falloir me faire confiance."

Franchement. Devoir réfléchir à tout ce que Manvussa ne devait pas entendre avant de s'exprimer, c'était fatiguant.

Lizbeth sourit pendant la presentation... Ça c'était tout le capitaine Rethel. Des plans géniaux escamoté avec plus ou moins de precision
"j'en suis"

Lizebeth griffona sur un morceau de papier
-Si ça foire on est tous mort.

Il fit un large sourire :

"On peut en dire autant d'à peu près toutes les possibilités. Et aussi de tout ce qu'on a fait ces dix dernières années il me semble ! Et Isia, il va sans dire que j'en porte toutes les responsabilités, malheureusement je crois qu'ici, on ne fait pas vraiment la différence."

Il laissa une petite pause.

"Donc, une fois la prière finie, j'appelle Jun."

Comme si tu l'avais invoqué, Rethel, Jun débarque dans le petit dortoir.

"Alors ? Vous vous sentez bien ici ?"