Lizbeth s'était appliqué a recopier la carte du chevaucheur de serpent en y ajoutant des détails dans son carnet, quand il avait le dos tourné. 
A part ça, elle profitais du calme ambiant, meme si elle aurait flanquer une bonne paire de baffe a la gosse, qui était survolté. 
Elle jeta aussi un coup d'oeil au groupe. Voir Eddy en habit pontif la fit rire interieurement, et voir le pere Benjamin grommelant en recitant des prieres de Ed était d'un comic incomparable.
Elle remarqua aussi Rethel qui, pour une fois, était plus énnervé qu'elle. Elle lui adressa un leger sourire, et se rapprocha de lui.
"Cap? Tout vas pour le mieux?"
Dit elle en passant la mains dans le dos de Rethel

Il lui adressa un sourire en coin, et ralentit, cherchant de nouveau la mer à travers les arbres qui commençaient à leur barrer la vue. Lorsque le groupe eut pris quelques mètres d'avance, il lui dit à mi-voix pour s'assurer que Jun ne capterait rien :

"Si tu t'étais déjà demandée où étaient les limites de ma bonne humeur, maintenant tu sais qu'elles se situent quelque part entre rester sur la terre ferme, ne pas savoir quand je pourrai repartir, et devoir obéir aux règles de quelqu'un d'autre pour ma survie. Sauf que cette fois ci je n'ai même pas de garde osharien sur lequel me passer verbalement les nerfs."

Le parallèle avec leur captivité était évident, il se souvenait d'avoir bien emmerdé les gardes avec le ton supérieur et sarcastique dont il usait toujours pour eux et les nobles. Leur mépris et l'incapacité des plus sanguins à garder leur calme avaient été d'un grand secours contre l'ennui et le doute.

"Je te jure qu'une fois tout ça fini, si j'en ai l'occasion je passerai moi même Satrape au fil de l'épée, pour lui faire savoir ma gratitude."

Vous entendez un drôle de bruissement dans les buissons qui vous entourent.

Jun vous fait signe de marcher plus lentement.

Le père Benj sourit, enfin du divertissement. Il lança un regard amuser au capitain, il allait enfin se défouler sur quelques choses ou quelqu'uns mais bon, du moment que ça saigne, Benj aime ça.
Il continua de faire semblant de prier la religion blasphèmique tout en reperrant le couteau de lancer le plus proche caché dans ses plis de vêtements.

Par réflexe, sa main se porta à son sabre. Une bête sauvage normale serait bien idiote de les attaquer aussi nombreux, mais qu'elle s'y risque si elle voulait lui faire plaisir.

Lizbeth tapa dans le dos de Rethel
"Je me souviens de ces pauvres geoliers... Mais courage, tout ça c'est bientot de l'histoire ancienne Capitaine..."
Lorsqu'il y eu le bruit, elle sursauta un peu et posa sa mains sur le pommeau de sa rapiere.

Un Ange, rien que ça, et qui distribue des armes en plus. Ceci précisément dans la forteresse où se trouve le bouquin qu'ils doivent aller chercher, et qui n'est pas sur le trajet qu'ils sont censé suivre.
...
Manvussa a été bien inspiré de rester sur le navire.

Les bruissements alentours lui firent reprendre pied dans la réalité et Isabela saisie la poignée de ses lames prête à les sortir, remarquant ne pas être la seule à avoir eu ce réflexe.

"Des bêtes..." chuchota Ilda sur ses gardes.

"Plusieurs donc ?... Agressives selon toi ?"
Toujours par réflexe, il se positionna sur un côté du groupe, puisque si ces bêtes décidaient d'attaquer, elles viendraient forcément de là.

Astrid garde la main sur sa bombe répulsive ; sait-on jamais. Mais surtout, elle essaie de ne pas perdre le groupe pour ne pas être la première éventrée par une quelconque bête affamée.

Ed qui gardait un sérieux inébranlable depuis le port tourna légèrement la tête vers la source du bruit. Il faut dire que ça ne l'enchantait pas de se remettre dans le bain de la religion. Pas du tout. Alors arborer un visage fermé n'était pas difficile. Il préférait rester modéré de toute façon, par prudence. 
D'ailleurs il jeta un coup d’œil inquiet au reste de l'équipage. Ils avaient tous réagi plus ou moins vite. Normal. Mais il espérait juste qu'ils n'allaient pas se mettre à assassiner tout ce bouge devant Jun. Ça l'aurait fait moyen. Surtout quand on se revendique comme croyants. Et surtout quand la dite croyance a pour principe de vénérer toute forme de vie. 
Mais certes. Si ils se faisaient attaquer, ce serait justifié.

"Je ne sais pas... Oui, probablement." chuchota Ilda en continuant de tendre l'oreille pour essayer de capter plus d'information sur ces bêtes. Tailles, poids et nombre peut-être ? Avec ses connaissances, peut-être pouvait-elle déduire de quelles bêtes il s'agissait.

Non non Ilda, tu ne peux pas déterminer l'espèce et le nombre des bestioles avec des buissons qui font "frsh frsh". Cela dit, ils ne doivent pas être bien gros.

_"Je sais pas ce que c'est", chuchote Jun, "mais généralement par là y a des saletés. On n'organise pas de grandes chasses parce qu'il faut respecter la vie et chasser que pour se nourrir ou se défendre et tout... et puis aussi parce que ça permet de faire le tri parmi les guerriers... m'enfin... c'est pas pour rien qu'on envoie des moines accompagner les pèlerins."

Tout à coup, quelque chose qui a l'air petit et teigneux sort du buisson et mord Astrid à la jambe. -1 PV [24/25]. Le premier réflexe de Jun est de tirer une arme que vous n'avez jamais vue de sa ceinture, et de tirer dedans. Un drôle de couinement et il crève sur le coup.

Il y a toujours des bruissements.

"Qu'est-ce que c'est ?"


Il jeta un oeil à la bestiole, mais aussi, plus rapidement, à l'arme de Jun qui l'intriguait pas mal.

"Enfin, ils doivent considérer qu'on est sur leur territoire après tout.. si ça peut te rassurer, pour survivre à la traversée en mer il faut savoir se défendre par les temps qui courent.."
Oh douce ironie. 
En plus, des bestioles petites et teigneuses, ça lui rappelait Arti.

Le père Benj grogna de mécontement, il pensait que c'était plus gros mais il devait pas attaquer. Benj se fait violence pour ne pas attaquer, ne pas attaquer.
Le prochain bateau qu'il croise, il le pille et l'assassine entièrement

Si elles veulent seulement nous faire quitter leur territoire, je propose de leur faire plaisir et de s'en aller.
L'autre solution, plus amusante, serait de mettre le feu aux buissons et admirer le spectacle, mais cela risque de ne pas plaire aus moines. Et même si Isa est curieuse de l'arme que leur guide a sorti, elle ne veut pas vraiment servir de cible.

Astrid se retient de crier quand la bestiole lui agrippe le mollet. Elle se retient aussi de fusiller Jun du regard, qui aurait bien pu lui tirer dans la jambe, avec son pistolet. 
Soit, elle est toujours en vie, même si elle saigne ; elle décide de s'en occuper plus tard. 
"Qu'est ce que c'est que ce truc ?", puis, prenant Jun à parti : "tu habites ici, non? Tu devrais pouvoir nous renseigner ?"

C'est une sorte de mélange étrange entre un chien et un rat. Cela a la taille d'un chien.

_"Ah ça, c'est juste des petits. Doit y avoir leur mère pas loin. Et non, tu peux pas toucher à mon arme, désolé... disons que d'un point de vue sacré, elle fait un peu partie de moi, tout ça."

C'est comme un pistolet, mais c'est noir, en plastique, et le chargeur est rond.

Un objet sacré, mais oui bien sur, il n'y a qu'un seul du dieu qui offre des objets sacrés et c'est celui du cocotisme. Il a donné les saints couteaux du cocotisme à Benj et l'idée quequ'un est aussi une soit disant arme sacré lui hote les mots de la bouche.

_"Des saloperies", répond Jun avec un grand sourire.

Il marque une pause.

_"En fait c'est juste des rats."