Edgar hocha de nouveau la tête, et alla pour s'engager dans l'eau avec l'aide de Jezarr. Dans ces moments là, il était assez content d'avoir eu des cours de natation plus petit, tout le monde n'avait pas cette chance.

La grotte se met a trembler un peu... Des stalactites tombes du plafond et vous entendez un grondement lointain... 
L'eau semble bouillonner d'un millier de bulles d'air d'un seul coup, et l'eau monte rapidement...

Rodrigue, tu vois des soldats passer à coté de toi en courant, sans trop te calculer.

Elina sursauta quand le tremblement commença. Elle se tourna vers la grotte et vit les stalactites tombaient les unes après les autres. Elle se mit à s'inquiéter quand elle vit une d'elle tomber à côté d'elle. Elle vit aussi l'eau monter. Elle se tourna vers la sortie puis vers le groupe dans l'eau.

-Plus vite, dépêchez vous!!

Elle se dirigea ensuite vers la sortie en se dépêchant.

Edgar sortit de l'eau, ayant fait son possible pour avancer tout en conservant le bâton qui, il le savait, pouvait lui sauver la mise plus tard. Heureusement que ses peintures et pigments étaient conservées dans des bocaux en verre.. il faudrait peut-être faire sécher ses pinceaux et outils pour éviter la pourriture et la rouille. 

Oubliant l'urgence de la situation, il inspecta son matériel et plaça les outils de bois et de métal dans la partie haute de sa sacoche tandis que la partie basse gouttait abondamment.
L'agitation de la grotte le tira de son occupation, et il rejoignit la sortie à son tour comme il pouvait. Dépendre de Jezarr pour avancer à un bon rythme ne lui plaisait pas, il était très reconnaissant bien sûr mais ne pas posséder ses pleins moyens physiques le stressait comme un animal blessé.

Frid fut bien heureux d'être deja sur la voie de la sortie en voyant tout cela. Il pressa quelque peu le pas tout de memê mais il fut dehors en une dizaine de seconde. Cela lui paru d'ailleurs etrageé de passer d'une grotte sombre et macabre à une plage calme et dégagée.

Jezarr fit de son mieux pour accélérer tout en aidant Edgar. Finir cuisiné par une caverne n'était pas la plus belle mort qui soit.

Vous sortez de la grotte, et vous voyez l'armée qui bat en retraite, entourant des citoyens. La, c'est le gros des troupes qui arrivent. Une trentaine de personne environ : Une dizaine de soldat encadrant des civils, dont le seigneur. 
Au loin, un brasier de couleur mauve commence à consumer la ville. Aucun doute la dessus, la magicienne utilise bien de la magie néantine, à des niveaux exacerbé, et mélangé à un tout autre pouvoir. 
Le chef de la garde vous aperçois, et ordonne à quatre de ses soldats de venir vous encadrer
"Vous! Ne bougez pas et déclinez votre identité!"
Il s'approche doucement. Son armure est dans un sale état, et il est blessé à la jambe et au bras.
"Ah... Je vous reconnais... Vous étiez la tout à l'heure..."
Il vous regarde
"Il y à une ville pas loin... Vous pourriez recevoir des soins... Mais ça ne sera pas gratuit."
Il vous regarde avec un regard calculateur
"Cependant je pourrais vous les payer si vous acceptez de porter ce message au roi. Bien sur, pour ceux qui ne souffrent pas, une petite prime vous sera fournie..."

Edgar regarda le soldat d'un air perdu, avant de lancer une oeillade aux autres rescapés, préférant leur laisser le soin de lui répondre. 
Non seulement il était trop absorbé par la dure tâche d'essayer d'assimiler ce qui se passait autour de lui et d'en évaluer l'importance -qu'il finirait inévitablement par minimiser- mais il lui semblait que décliner son identité suffirait à obtenir des soins dans n'importe quel village. Évidemment il était peut-être un peu naïf.

Tout ce qu'il retenait, en somme, c'était que le soldat proposait d'aller voir le roi, et Edgar revenait tout juste de la Cour... Il ne savait pas si c'était une mauvaise chose, en fait il ne savait pas quoi penser de la possibilité d'y retourner si tôt.. Mais ce serait sans doute une bonne occasion de se soigner, se reposer et obtenir des explications. 
Un effort mental supplémentaire lui permit de se rappeler que ses camarades avaient aussi besoin de soin, et qu'ils ne cracheraient sans doute pas sur l'occasion de se les voir offerts ou d'obtenir une prime, certains n'avaient pas l'air riches. En tant que noble, il pourrait sans doute les aider à obtenir une entrevue auprès du roi et peut-être une certaine crédibilité, si le message à transmettre était oral.

En revanche il oublia de faire parvenir l'information à ses accompagnateurs.

Elina ferma ses yeux quand elle sortir dehors. Le soleil était puissant surtout après un moment dans une grotte sombre. Dès qu'elle revit, elle fit un pas en arrière surprise par le soldat se pointant devant elle. Puis, dès qu'elle entendit le captaine parler, elle se tut. Elle voulut se gratter le visage mais se retint pour ne pas le faire. Sa blessure lui fait encore mal, surtout après le bain salé. Elle écouta donc l'homme en armure parler. Il est vrai qu'elle a besoin de soin, elle tata sa poche à la recherche de sa bourse. Après quelques essais, elle se pencha et vit qu'elle avait disparu. Elle roula des yeux, et fit un grimace. Mauvaise idée, cela lui étira la peau et une douleur se fit ressentir. Elle ferma rapidement la bouche pour éviter de pousser un petit cri. Elle avait vraiment besoin de ses soins, et donc d'argent. Elle ne peut qu'accepter car elle ne voulait pas que cela s'infecte. Elle leva sa main doucement.

-Je... j'ai besoin de soin et je n'ai plus d'argent... Je... enfin,... j'accepte... dit elle timidement en tirant sur sa capuche.

Frid eût un moment de méfiance lorsqu'ils se firent aborder par les soldats. Il se crispa légèrement lorsqu'on leur demanda leur nom mais ils furent finalement épargné de cette question, à son grand soulagement: il ne l'aurait trouvé sur aucun registre car il n'était pas sur le territoire officiellement. 

Il n'avait pas besoin de soins, pas vraiment. Néanmoins il ne cracherait pas sur de nouveaux vêtements par exemple. La poussière, l'eau salée, les rochers... Sa tenue n'était plus aussi fraîche qu'auparavant. Il était sale aussi d'ailleurs. Il n'était pas particulièrement passionné par le domaine vestimentaire mais il aimait être propre et présentable. Il devrait régler ce problème dès que l'occasion se présenterait. 

Il réfléchit à la proposition quelques secondes. Décider était facile. Il avait déjà prévu de quitter la ville. On lui proposait là de faire ce qu'il avait envisagé et de le rémunérer en plus. Ensuite on lui donnerait sûrement accès à la demeure d'un roi qui devait être richement décorée... Un chandelier ou deux glissés dans son sac discrètement, ça ne manquerait à personne. Il pourrait en tirer une petite somme qui lui permettrait d'être tranquille pendant quelques jours, ce qu'il ne se refuserait pas non plus. Il n'était pas toujours facile de voler gagner son salaire au jour le jour. Il avait mérité un peu de repos, surtout après cette mésaventure. 

-J'irais également, répondit-il. Et euh... (Il jeta un regard vers ses compagnons d'infortune derrière lui). Ceux qui désirent obtenir des soins ou nous accompagner pourront se joindre à la petite et moi. Quel message devons nous porter? 


Il réfléchit une seconde puis ajouta: 

-Et je suppose que ça ne va pas être une balade de santé. On doit s'attendre à des difficultés particulières? 

"A priori ça devrait aller... Il y a quelques bandits sur le chemin sûrement. Mais rien de bien méchant"
Dit le garde entre deux ordres aux restes de ses troupes

-Des... des bandits... Mais on a peu d'armes, ce serait...

Elina se retient sa parole, elle ne devrait pas trop quémander. Le marché n'était pas encore conclut. Elina espéra fortement qu'ils ne vont pas les envoyer au casse pipe désarmé. Elle se tourna donc vers les autres assez difficilement, un regard inquiet se lit sur son visage défiguré.

Les oreilles de Jezarr se dressèrent sur sa tête quand il entendit le mot "prime", puis retrouvèrent leur état normal. Sans doute s'était-il rappelé qu'il était blessé, lui aussi. Passée l'idée de l'argent, son cerveau recommença à fonctionner normalement. Il se dit alors que c'était tout de même très suspect que le chef de la garde compte sur une bande de réfugiés pour délivrer son message au lieu d'envoyer un ou deux soldats, ou quelque chose comme ça. Mais dans un autre sens, il ne cracherait pas sur des soins gratuits.

"Bien sûr ! J'adore quand je n'ai pas à payer. Par contre, pourquoi vous voulez nous envoyer nous ?"

"Parce que ces personnes sont déjà réquisitionné pour protéger leurs villes... Et doivent suivre leur seigneur."
Fit le général.
"Je regrette, mais je ne peux vous fournir des armes. Cependant, si vous faites un crochet vers l'avant poste au Nord, et que vous donnez ces ordres, On pourra vous fournir gratuitement des armes."
Jezarr, il te donne une lettre pliée, visiblement préparé à l'avance. Le personnage t'inspire peu confiance. Il à l'air d'avoir tout prévu à l'avance, et semble calculateur.
"Bien... Bonne chances messieurs dames.Apportez à ces pauvres âmes les renforts qu'ils méritent."

L'aubaine était un peu trop belle pour Frid. Néanmoins, ils pourraient déjà pousser jusqu'au poste pour récupérer des armes gratuitement. Ça ne semblait pas trop risqué jusque ll. Ensuite ils pourraient aviser. Il se tourna vers les autres, cherchant du regard ce qu'ils pensaient.

Elina se mordit la lèvre inférieur. Sans arme de tir, ils auraient du mal à trouver de la nourriture. Pendant ce trajet, ils pourraient trouver des provisions. Mais à vue d’œil, Elina conclut que personne n'en a... Elle pesta dans sa tête, d'un côté, elle pouvait aller avec les réfugiés, mais sans argents et donc sans soins, elle risque de mourir. De l'autre, si l'infection, s'il y en a une, risque de l'attaquer pendant le voyage. Mais si le voyage ne dure pas, cela peut être une solution. Tant pis, elle va prendre le risque. Entre miser sur une mort certaine et un voyage incertains, la blonde préfère le voyage. Elle roula des yeux et soupira avant de regarder les autres de manière déterminée.

Rodrigue haussa un sourcil avant de soupirer. Même si ça avait l’air louche, ils ne pouvaient pas cracher sur le seul choix qui s’offrait à eux. S’il disait vrai, au moins ils pourraient soigner la gamine... Il s’inquiétait aussi un peu pour la jambe de Jezarr. De toute façon, il ne pouvait pas y avoir pire situation... si ?

- Très bien, je suis d’accord pour le faire, j’accompagnerais la gamine et le félin. Merci pour votre aide, monsieur... ?

Edgar n'avait absolument pas remarqué que le capitaine des gardes était louche, ce n'était pas son problème. Le noble s'était convaincu qu'il allait de soi qu'il ferait partie du voyage vers la capitale, et donc n'avait pas jugé utile d'ouvrir la bouche.
Au lieu de ça, il regardait les alentours, imaginant le prolongement des pattes d'araignées et gardant en tête que des zombies venaient d'essayer de les attaquer et qu'il risquait d'y avoir d'autres surprises du genre. 

Mais surprise n'était pas Edgar, qui considérait que tout ce qui arrivait... arrivait. À partir de là, il suffisait de faire attention à ce que les choses ennuyeuses n'arrivent pas, mais si elles arrivaient, il ne fallait pas en faire toute une histoire.

Les oreilles de Jezarr le trahirent en se plaquant sur son crâne pendant quelques secondes. 

"Eh bien, vous faites drôlement confiance à vos citoyens ! Si j'avais été capitaine de la garde, j'aurais probablement envoyé au moins un soldat pour vérifier qu'on fasse bien notre boulot. Mais ne vous en faites pas, vous êtes bien tombé ; vous pouvez nous faire confiance. Bon voyage à vous !"

Frid se retint de pouffer en entendant Jezarr assurer qu'ils étaient des personnes de confiance. Il ne savait pas pour les autres, mais pour lui ce n'était vraiment pas sûr... 

- Bon, si nous devons y aller, je propose que nous nous mettions en route. Ou que l'on ne traîne pas plus longtemps dans le coin tout du moins. 

Ce n'était pas que l'endroit ne lui plaisait pas mais... En fait si.

Il commence doucement à faire nuit... Celle-ci s'annonce difficile cependant, malgré un soldat qui vient vous donner quelques provisions.
Vous obtenez tous deux barres de céréales et deux morceaux de viande séchées (0.5 de place).
Le temps est sec, et un vent chaud du nord viens doucement accompagner le couché du soleil

Dès que les soldats sont partis, le premier réflexe de Jezarr est de lire le contenu de la lettre.

Rodrigue observa la direction dans laquelle les soldats étaient partis avant de se pencher pour lui aussi lire la lettre.

Elina pesta, elle s'en fout de la lettre, ce qu'elle veut ce sont des soins. Elle tourna les yeux et essaya de voir s'il n'y a pas des plantes pour ralentir l'infection s'il y en a une.

Frid trouva Jezarr bien avisé. On lui avait souvent conté, quand il était enfant, l'histoire d'un homme qui avait porté un message à son roi -sans savoir que l'ordre que contenait le pli était de l'exécuter. Il leur laissa donc le soin de découvrir ce que contenait le papier. Pendant ce temps il imita la petite et se mit à arpenter le coin, l’œil ouvert. On ne sait jamais... Il trouverait peut-être quelque chose d'intéressant. Après tout il y avait pas mal de monde, dont les soldats, qui étaient passés sur cette plage. 
Pendant qu'il faisait son petit tour, il commença à réfléchir à la trajectoire qu'ils pourraient prendre et essaya de se remémorer ce qu'il savait de la région, les lieux à éviter ou à préférer... 

-Bon... Il aurait pu nous filer un peu plus de nourriture quand même...