Vladimir, tu trouve un arc et des flèches. Tu trouve aussi un morceau de métal, une sorte de morceau de baguette, lourdement magique.

Gabrelle, tu vois sur le corps de Saska se tracer une marque circulaire, asymétrique, qui te fait penser à une roue de torture, qui disparait. Guerin arrive en courant, et donne une potion rouge à Saska. Saska, ça te brule la gorge, et l'estomac, mais tu es un peu soulagé.
"On va camper ici..."

"T'es sûr que camper dans des ruines piégées en train de cramer est une bonne idée ? On devrait s'éloigner des ruines. Surtout pour l'elfette là."

Tiens... un élan de gentillesse ?

Gabrelle s'arrêta un instant en voyant l'elfe se réveiller avant de reprendre minutieusement son travail. Elle remarqua bien la trace éphémère apparue sur la peau de celle ci mais préféra se taire et garder cette information pour elle. Pour l'instant il fallait soigner Saska. Elle n'oubliait pas que celle ci l'avait sauvé précédemment. 

-Je doute que Saska soit en état de voyager, répondit Gabrelle à Faenil. Que lui as tu donné Guérin?

Vladimir rangea le morceau de métal dans la doublure de sa cape. Voilà qui pourrait lui être utile. Il prit cependant l'arc et les flèches à la main pour retourner vers le groupe.

"Quelqu'un pourrait avoir besoin de cela ?" Demanda-t-il lorsqu'il se rapprocha. Il se stoppa net lorsqu'il revit Saska et le martyr qu'elle avait l'air de souffrir. Si causer des blessures lui faisait peu d'effet, les observer sur une personne vivante était une autre paire de manches.

Immédiatement après la fin du combat, Deljan était sortie, affectant une aise parfaite quand elle sentait à contrario sa cage thoracique en train de brûler aussi fort que ce camp auquel elle avait mis feu.
Contempler sa petite oeuvre d'orgueil lui laissa cependant un sourire, et elle s'approcha juste assez pour sentir la chaleur.
La scène faisait un miroir, dans son esprit, avec le soir du saccage de leur convoi.
Elle ne connaissait même pas les bannières de ces hommes, mais cela sonnait pour elle comme une revanche provisoire. C'était mieux que rien.

Elle s'étira, et pesta, sentant de nouveau ses côtes la lancer douloureusement. Si cela s'avérait trop handicapant elle allait devoir faire appel à un soigneur.
Lentement, elle revint vers ses compagnons qui s'agitaient autour des autres blessés.
Deljan sourit en regardant son propre éclat de couronne quand Faënil était en possession de ce qui devait être le reste, et le rangea dans ses vêtements.

Elle ne pouvait rien de toute façon, alors elle chercha elle aussi sur les cadavres quelque chose d'intéressant. Il lui semblait que beaucoup se battaient avec des arbalètes et des arcs, elle pourrait peut-être trouver quelque chose de meilleure qualité.

"Heureux de voir que vous allez bien. Cela dit, après ce qu'il vient d'arriver, je ne parierais votre capacité à évaluer votre état physique", soupira Vladimir d'un ton lassé.

Guerin te regarde, Saska.
"Tu es sure que tu es en état de marcher?"

Gabrelle leva un sourcil en se tournant vers Faenil mais se leva et suivit. Elle récupéra l'épée avec laquelle elle s'était battue et inspecta rapidement les alentours à la recherche du moindre objet utile. Elle tomba sur sa lance brisée et cela l'attrista. Peut-être en trouverait-elle une autre? 
Elle n'aimait pas tellement les épées. Certes, Vladimir avait trouvé un arc et des flèches mais elle n'était pas aussi douée avec ses armes là qu'avec sa lance. Elle chercha donc avec une petite lueur d'espoir folle.

Vladimir place l'arc sur son dos et emboîte le pas à Faënil.

"Justement, je doute que quiconque s'approche de ruines en flammes. D'un autre côté, inhaler de la fumée peut se révéler très toxique. Enfin je dis cela pour vous, non pour moi."

Gabrelle, tu ne trouve rien
Guerin vous regarde : "Dans ce cas, allons-y. Bien joué... On presque tous en un seul morceau."





Le temps se refroidit, et les jours passent un à un... Une semaine s'écoule paisiblement, puis deux, puis trois... Pour ceux qui se demande, suite aux récentes informations qu'à reçu Guerin, il décide d'aller droit au but. Pour cela, Il faut s'approcher le plus rapidement possibles des failles démoniaques, et atteindre la ville d'Antichor, dernier bastion des anges. Le voyage vous forge le caractère... Vous commencez à vous habituer et a affiner vos techniques.


+1 Niveau : Vous gagnez 5 points de compétence a répartir

Vous commencez a vous connaitre (ou pas, pour ceux qui souhaitent rester discret). 
Saska, tu découvre qu'il t'es impossible de courir longtemps et de porter quelque chose de  trop lourd sans souffrir le martyr, et Deljan, ta cote brisé, même après trois semaine, te fais encore un peu mal.

Après ce long voyage, vous arrivez enfin sans trop de problème, a la ville... Ne reste plus que quelques champs a passer. Les murailles sont imposantes, et le donjon du gigantesque château se termine en un croissant de lune luisant d'un acier très pur. Des ruines d'aspect angéliques jonchent les champs, et les murailles sont gravé de symboles qui vous sont inconnus, et qui luisent dans la nuit.

Des charrettes sont agglutiné devant la ville, et forment un camps. Vous voyez des bannières rouges et blanches qui flottent, avec une tête de loup représenté dessus.
Faënil, tu ne connais que trop bien cette emblème...

 
Gabrelle s'était faite assez discrète pendant les jours passés. Elle avait bien entendu discuté avec les autres mais sans trop en révéler sur elle. Elle préférait ne pas attirer la curiosité et avait détourné certaines questions avec habileté. Elle se félicita d'avoir pris des provisions avant d'avoir quitté le village. Elles furent plutôt utiles à tout le monde les premiers jours.
Elle profita aussi du temps du voyage pour s'entraîner et augmenter sa force. Elle savait qu'elle avait beaucoup à améliorer encore mais c'était un début.

Ses camarades blessées semblaient avoir repris quelques forces déjà. Bien qu'elle n'apprécie guère les elfes, elle était déjà un peu moins méfiante à l'égard de Saska - et un peu plus en ce qui concernait Faenil. Elle commençait à apprécier de plus en plus Vladimir (qui semblait doté d'une logique et d'un pragmatisme évident). De même pour Guérin. Elle trouvait également amusante la fée aux cheveux verts sans trop savoir pourquoi. Beaucoup n'étaient pas très bavards mais il semblait que le groupe se consolidait et commençait à lier des liens dans l'ensemble.

A l'entrée de la ville, elle observa les champs, les ruines, le château... Elle avait un mauvais pressentiment comme d'habitude mais espérait que cette fois il n'y aurait pas autant de problèmes qu'avant. Elle ne reconnaissait pas cette bannière.

C'est la pause du bac!!! Bonne chance tout le monde!

Le temps tourne peu a peu à l'orage... des grand nuages noir commencent à arriver, alors qu'il commence à floconner.

-Superbe... commenta Gabrelle en levant le nez pour apprécier la météo. Est ce qu'on est censés l'attendre ici réellement ou on peu au moins se rapprocher ou s'abriter? 

Elle fronça le nez. Elle en avait assez de la neige. Elle ne savait pas ce que faisait Faënil et elle ne savait pas à qui appartenait ces bannières. Néanmoins elle appréciait peu de rester les bras croisés à attendre. Elle se déplaça un peu -sans trop s'éloigner du groupe- pour tenter de mieux observer le camp, à la recherche d'informations supplémentaires.

Vladimir donne un coup de pied dans Amarilyss

(Au cours du voyage, Amarilyss avait peu à peu retrouvé ses forces et sa peau avait ainsi pris une jolie teinte lumineuse.)

La jeune fée commenca à frissoner tandis que le temps tournait à l'orage. Posté juste devant Vladimir, elle ne vit pas venir le coup de pied qui la projeta à terre. Geignant tout en se serrant le ventre, elle se tourna vers son assaillant.

"Non mais ca va pas?"

Vladimir ne voit pas du tout venir l'impact du poids dans sa jambe, et sursaute. Il regarde au sol par réflexe, pour y voir la jeune fée dans laquelle il avait marché. Confus, il s'accroupit pour s'excuser et vérifier qu'elle aille bien.

"Je suis vraiment désolé ! Je ne vous ai pas vue à cause de votre... hum..."

Guerin se mit en marche vers la ville, en se couvrant.
"Venez, on va négocier une place dans une auberge. Au pire je connais un squat ici."