Deljan se sentait un peu mal.
Elle avait quelques difficultés à savoir pourquoi, car il ne lui semblait pas que c'était le désarroi de son compagnon de route qui lui causait cet effet.
Peut-être était-ce une bribe de culpabilité qui lui venait d'un lointain reste de morale, et qui lui disait qu'il n'était pas normal d'être indifférente, de se moquer d'un homme en mauvaise posture.
C'étaient bien des moqueries qui lui étaient venues en premier.
Quelle situation ironique.

Elle balaya ces considérations en s'approchant du principal intéressé de la scène qui se déroulait sous ses yeux.
Elle le poussa légèrement comme pour tenter de mettre fin à sa pétrification. Elle ne savait pas que dire. Il pouvait mal réagir à tout ce qu'elle imaginait, et elle devait bien admettre que l'attachement qui semblait le lier à son oiseau lui était parfaitement inconnu et difficilement compréhensible. 
Comme elle se le répétait trop souvent ces temps ci, elle n'aimait pas les animaux.

Gabrelle avait suivi parmi les derniers. Elle vint se poster près de Daric elle aussi, de façon à l'encadrer avec Vladimir et voulut poser une main sur son épaule pour lui montrer son soutient mais se retint. 

-Vladimir a raison, se contenta-t-elle de dire. Il est inutile de paniquer si vite.

Néanmoins elle avait elle aussi un mauvais pressentiment. Non pas pour l'oiseau, mais pour ces ruines qui se dressaient devant eux. Elle fronça les sourcils et espéra que ces inquiétudes n'étaient pas fondées. Après tout elles avaient l'air abandonnées depuis des lustres...

-Mmm... Peut-être que nous n'aurions pas dû nous séparer... murmura-t-elle tout de même après quelques secondes.

L'acrobate se désintéressa finalement du cas de son compagnon pour se mettre en route  vers la tour, nettement plus rapidement que lui.
Son attention était très limitée dans le temps, même lorsqu'elle avait quelques remords à la détourner.

La jeune fille songeait à engager la conversation mais face aux présentations plutôt abruptes auxquelles ils avaient droit, elle doutait que cela marchât.
Pas tout de suite du moins, tant qu'ils ne connaissaient pas le nombre d'ennemis.

Tentant de profiter de l'attention portée sur ses compagnons, elle courut vers la forêt, préparant une flèche au cas où elle n'aurait pas le temps de se mettre à l'abri.
Il était hors de question pour elle de s'engager dans un combat si elle n'avait pas la certitude de pouvoir le remporter.
Le village était très grand. Pour un village en tout cas. Qui sait combien d'hommes se cachaient peut-être dans ces maisons en ruine ou dans cette tour ?

Elle commença donc par chercher un indicateur du nombre d'adversaire : un reste de repas, des signes de vie dans les maisons... Elle faisait de son mieux pour rester dans la forêt tout en ayant une vue correcte, et espérait comme un objectif second, d'apercevoir un feu de camp ou au moins des braises.

Spoiler:

[edit Maë : A plus de problème de spoiler c:]

Vladimir commence à se diriger vers là où les autres sont partis, un peu pensif.
Il lance une détection magique pour vérifier s'il y a quoi que ce soit qui s'y rapporte par ici.

Gabrelle avance également accélérant le pas. Elle jette un regard en arrière vers Darci lorsqu'elle le dépasse comme pour l'inciter à se hâter lui aussi. 
Elle avance donc rapidement pour rattraper les autres.

Gabrelle réfléchit vite. Elle décide de se rapprocher rapidement et furtivement pour surprendre un des hommes -celui avec le maitrise foule- par derrière et lui faire une prise d'étranglement afin de le neutraliser. 

-"ASSUREZ VOS ARRIÈRES BON SANG!"

Gabrelle, l'homme cours trop vite, et tu n'arrive pas à l'attraper.
Faënil, tu remarque derrière toi, grâce à Gabrelle, un homme qui arrive avec un maitrise-foule en courant.
Saska, tu embroche triomphalement ton adversaire qui trébuche et s'empale au niveau du cou sur ton épée. Tes sens de cavalières te font ressentir le stress de ton cheval qui monte en flèche.

Faënil, se retournant, lança son épée dans l'homme tel un javelot, visant le torse.

Voyant que Faenil avait repéré et attaqué le premier homme, Gabrelle décide de s'en prendre à un autre, le plus proche. Elle l'attaque à la lance visant des points vitaux.

Les archers ne trouvant plus Deljan, ils se tournent vers vous,  Vladimir, et surtout vers Daric en particulier. Deux fleches fusent vers lui. 
Faenil, l'homme pare ton attaque grace au long manche de son maitrise foule, et te donne un coup de baton dans la jambe. Tu es destabilisée, et tu manque de tomber en arriere. Le garde devant toi arme un autre coup, cette fois ci dirigé vers ton cou.
Gabrelle, l'homme contre lequel tu te bas est plus vif que toi, et esquive tout tes coups. Il recule de quelques pas, et fait un moulinet avec son épée avant d'essayer de t'assener une serie de coup.
Saska... Ton cheval ne se calme pas... Bien au contraire, il stress beaucoup plus, en voyant l'orque de deux metres avancer vers toi, armé d'une grande bardiche. Il est en armure de peau, et tu peux voir la peau verte de son torse droit, abusément musclé. Plus étonnant, il porte autour de son bras gauche une espece de cercle en acier reluisant que tu pense incruster.

Faënil leva son bouclier pour se protéger de l'impact.

Profitant de ce que les archers s'attaquaient à la liche et l'homme à l'oiseau, Deljan s'éclipsa, tentant de se faire discrète pour approcher le feu de camp, récupérant quelques branches de bois encore fournies en feuilles sur le sol lorsqu'elle jugea être suffisamment éloignée.

Gabrelle, surprise par la vivacité de l'homme, recule d'un pas elle aussi. Elle n'avait pas l'habitude d'affronter des hommes, elle s'attaquer uniquement aux bêtes en temps normal. Malgré tout, elle ne se laisse pas démonter. Elle tente d'esquiver tout en parant les coups grâce au manche de sa lance. Elle tente aussi de faire un croche pied à l'homme pour le mettre à terre.