Lorsque vous vous réveillez, vous ne sentez que l'odeur du sel, et la pluie battante qui ruisselle sur votre visage après l'avoir frappé. Vous arrivez peu à peu à vous situer, aidés par la sensation des vagues autour de vos jambes. Vous êtes allongés sur une plage, et de petites pierres éraflent votre peau, lorsque ce n'est pas le sable qui l'irrite. Il semblerait que, loin derrière vous, se trouvent de hauts murs de pierre. A les observer, vous n'avez aucun doute : il s'agit de ceux de la cité impériale, qui fut votre destination avant d'être jetés à la dérive. Cela dit l'atteindre rapidement impliquerait de contourner tout le lac Rumare ou d'y aller à la nage. Or vous êtes suffisamment blessés pour que cette option n'en soit pas une.

Vous ne vous souvenez pas de ce qui vous est arrivé dans les détails, mais vous avez une vague image en mémoire. Vous qui vous introduisez clandestinement dans un bateau, en route pour la plus importante cité de Cyrodiil. Vous êtes découverts, et le capitaine, soucieux de la morale, ne vous tue pas immédiatement. Il vous jette seulement à la mer, attachés à un tonneau, laissant votre destin aux mains de la chance. Vous trouvez ledit tonneau éparpillé à vos côtés, sans doute aura-t-il fait la rencontre d'un rocher avoisinant.

Cette théorie vous semble d'autant plus plausible que vous trouvez des tâches rouges sur vos vêtements, et que chaque mouvement vous paraît difficile. Vous considérez vos options. Tout semble désert et vous ne voyez que la pluie, à l'exception de ce qui ressemble à de la fumée, plus loin dans la forêt. Peut-être est-ce un camp, peut-être est-ce autre chose, mais quoi qu'il en soit, il s'agit définitivement du signe de vie le plus proche, outre les lueurs de la cité impériale, que vous ne pouvez atteindre sans grande risque de vous noyer.

Un éclair retentit, et vous ressentez l'urgence de vous mettre à l'abri...

Le réveil fut douloureux pour Iymril allongé dans cet horrible mélange de sable et de gravier. Son visage au teint bleuté et taillé à la serpe était couvert d’égratignures et endolori...
Elle laissa échapper une brève complainte pleine de douleur et de fatigue avant de se relever lentement et s’asseoir.
Machinalement, elle passa sa main sur son visage pour l’essuyer de tous les cailloux et autres débris ramassé lorsque le fichu tonneau avait décider de foncer contre les récifs… Grave erreur.
Une grande marque rouge se dessina sur sa main déjà éraflé par l’aventure, et comme activé par sa découverte, la grande entaille sale surement laissé par un rocher lorsqu’elle avait perdu connaissance lui envoya une décharge de douleur au cerveau. Voilà qui allait laisser une trace sur son visage.
Ce n’était pas la première marque que de malheureuses circonstances lui avait gravé, et elle espérait sincèrement que ce ne sera surement pas la dernière. Mais c’était bien la toute première sur son visage.
 
La (jeune ?) femme retint un sanglot de douleur en inspirant profondément et essaya doucement de se relever, en essayant d’oublier ses blessures... Tout son corps lui semblait lourd. Heureusement, si on occultait le fait qu’elle était trempée jusqu’aux os, rongé par le sel et le sable, que ses vêtements étaient en lambeaux, qu’elle était couverte d’égratignure, que son visage était blessée, et qu’un pic de bois laissé en souvenir par le tonneau transperçait les chaires de sa cuisse, elle était encore en bon état.
Si elle n’était pas aussi peu concernée par les croyances des siens, elle aurait déjà d’ailleurs surement adressé une prière à Almalexia ou Sotha Sil… Ou Boéthia et Azura… Enfin bon… Après les « récents » évènement concernant les croyances des siens, elle s’y perdait un peu dans tout ça.
Aussi, on disait souvent de Iymril qu’elle était plutôt résistante malgré son allure assez svelte. Une théorie qui se vérifiait à nouveau apparemment.


Elle évalua un peu la situation en serrant les dents. Impossible de rejoindre la cité impériale dans cet état, aussi proche soit elle, que ce soit à la nage ou à pied. Le temps semblait aussi, visiblement, vouloir finir d’achever l’elfe noire. Pas de doute, ce n’était pas bon. Et à moins de tomber de sur quelqu’un, elle avait peu de chance de survivre sans soins. Et même si elle n’avait pas de quoi se défendre, ni plus rien du tout en fait, elle s’en fichait vraiment si la personne avait un bon cœur, ou non. Elle voulait juste survivre. N’ayant absolument rien à perdre, elle se dirigea en trainant la patte vers de la fumée que ses yeux rouges perçants avaient vue au loin. Peut-être n’étais-ce que du brouillard, auquel cas elle n’aurait plus qu’à tenter de creuser sa tombe. Mais cela pouvait-être aussi un feu. Et qui dit feu dit vie. Avec un peu de chance, elle trouverait quelqu’un, n’importe qui, qui pourrait l’aider. Et les dieux savent à quelle point Iymril elle est chanceuse, pour une elfe noire…

Valmiron passa un bon moment à cracher l'eau dans ses poumons avant d'envisager de faire le moindre mouvement. Sa vision floutée par l'eau de mer, il palpa le sol graveleux à la recherche d'un repère, avant de tenter d'observer ses mains. Elles lui semblaient floues, mais aussi constellées de petites égratignures et de gravier. Une chose était certaine, il n'était pas mort. Ou le voyage jusqu'en Aetherius était plus douloureux qu'il aurait cru.

Réticent à l'idée de se lever, il se recroquevilla sur lui-même et palpa le côté de ses vêtements à la recherche de sa sacoche. Il se souvenait avoir emmené un bon nombre de potions, assez pour se remettre rapidement. A sa plus grande horreur, il ne trouva rien sur son flanc, si ce n'est sa chemise déchirée. Sans doute s'étaient-elles perdues dans les flots, ou peut-être le capitaine les avait-elles confisquées.

Pour la première fois, il regarda autour de lui, sa vision plus ou moins restaurée. Il prit difficilement une position assise. Même si la pluie était désagréable, elle avait pour bénéfice de retirer le sable et le gravat de son visage. D'un autre côté, elle l'empêchait de voir très loin, ce qui était ennuyeux. La tempête était si forte qu'il n'était pas envisageable de nager jusqu'à la cité. Quant à y aller à pied, il s'en passerait.

Il décida de jeter un œil vers la forêt, pour vérifier s'il n'y avait pas quelques herbes dont il pourrait se servir pour concocter une sorte de potion d'urgence. Il ne vit rien de cela. A la place, il aperçut une forme près de la jetée, et il dut essuyer le liquide rouge qui coulait sur son front pour la distinguer. A première vue, il s'agissait d'une jeune femme, et s'il observait mieux, il pouvait deviner qu'elle était mer. Cela dit, il ne voyait pas assez clair pour savoir quelle sorte. Pas une altmer, cela, il en était certain. Une autre survivante, peut-être ?

"Hé !" Cria-t-il à son intention. Il se leva presque d'un coup pour tenter de sprinter vers elle avant qu'elle s'éloigne. Sa tension chuta et il s'étala dans le sable. Dans son état, aller trop vite était une mauvaise idée. Il se releva difficilement pour tenter de boiter vers elle.

"Attendez..." Il toussa quelques grains de sable, et essuya à nouveau le sang sur son front. "J'ai besoin d'aide."

Dans le vent et le tonnerre, les oreilles de la dunmer captèrent un cri... Son coeur rata un battement et se retrourna peut être un peu trop vivement.
Elle tomba a genoux sur le côté, avant de se relever rapidement et... de découvrir un naufragé dans le même état qu'elle, plus ou moins. Le bâteau avait il coulé juste après que le capitaine l'aie jeté par dessus bord ?

Si s'encombrer d'un poid mort n'étais pas forcément dans ses habitudes, la, il se pourrait bien que l'individu lui soit plutôt utile. Les chances de survies etaient plus élevé à deux que tout seul...
-Tu as besoin d'aide? On dirait que t'es pas le seul...
Dit-elle avec une voix trahissant toutes la douleur et la detresse de l'elfe noire  qui engourdissaient son corps... Même parler lui faisait mal, a cause du sel qui avait asséché sa gorge.

Ses yeux rouges grenats devisagerent l'homme  
-Je crois qu'on va devoir collaborer pour s'en sortir
Elle souleva un bras mou en direction de la forêt. 
-J'ai vu dans la forêt une fumée... Je sais pas toi, mais moi je vais tenter ma chance... Tu devrais en faire de même. De toute façon, c'est pas comme-ci tu avais autre chose à perdre à part la vie...
Dit elle en lui faisant signe de le suivre en direction de la fumée. Même parler l'epuisait...

Valmiron dut prendre un moment pour récupérer sa respiration. Il leva les yeux vers la femme, dont il pouvait plus facilement distinguer les traits désormais. Une dunmer. Pas la plus polie, mais si elle avait été jetée du bateau, c'était bien qu'elle manquait probablement d'argent. Et il n'était pas en position de passer jugement, de toute manière. La situation était assez critique pour que les manières passent au second plan. Cela lui ressemblait, cela, de se mettre dans des pétrins improbables.

"J-Je suis alchimiste", il parvint à bredouiller. Dans une situation comme celle-ci, être capable de prodiguer des soins était une bonne chose. "Ma sacoche pourrit probablement au fond de la mer... mais je devrais pouvoir concocter quelque chose avec les fleurs environnantes, si nous parvenons à trouver refuge."

Il prit rapidement son pas, et leva les yeux vers la fumée au loin. Un feu ? Cela pouvait vouloir dire beaucoup de choses, et s'ils tombaient sur des bandits dans cet était, ils ne feraient pas long feu. Mais après tout, ils n'avaient rien sur eux, et à ce stade, avaient-ils une autre alternative ? Si l'Altmer avait été dans son état normal, il aurait probablement juste pu les soigner d'un sort ou deux, mais il s'en savait complètement incapable.

Il jeta un œil plus attentif à la dunmer, et constata son entaille au front, ainsi que le fait qu'elle avait tout autant de mal à se déplacer que lui. Il serait probablement plus sage pour les deux d'avoir un appui, aussi tendit-il sa main vers elle. "De l'aide ?" Proposa-t-il. Ils atteindraient la fumée bien plus facilement et rapidement de cette manière.

La Dunmer évalua la main de l'Altmer et inspira profondément avant de passer le bras de l'homme derrière son cou puis au dessus de son epaule. Elle s'appliqua ensuite à faire de même mais avec son bras, derrière le cou de l'homme.
-On ira plus vite comme ça qu'en se tenant la main comme un couple... 
Souffla t'elle accompagné d'un demi sourire qui se transforma bien vite en grimace de douleur dès qu'elle fut le premier pas.

L'engeance elfique à quatre pattes et deux têtes qu'ils formaient commença à se diriger vers la forêt d'un pas lent et fatigué. Chaque pas étant une veritable torture pour la cuisse lacérée de Iymril, la jeune femme se décida donc de se changer les idées.
-Je m'appelle Iymril de la maison Ishtar. Ishtar Iymril. 
Dit-elle doucement.
-T'es alchimiste hein... Moi je suis exploratrice, Archéologue et diplômé en arcane. Et détentrice d'une boutique dans les provinces de Morrowind.
ajouta t'elle en faisant une pause pour déglutir, afin d'humidifier sa gorge rongée par le sel.

Valmiron poussa un bref soupir de soulagement lorsque la jeune femme l'autorisa à s'appuyer sur elle. Voilà qui leur faciliterait grandement la tâche à tous les deux. Du moins, c'est ce qu'il pensa durant quelques secondes, et cette pensée s'estompa à l'instant où il fit un pas à nouveau. Il ne put s'empêcher de grimacer face à l'engourdissement de ses jambes, les douleurs musculaires qu'il éprouvait. Sans compter les diverses petites entailles, que le sel de mer avait irritées. Il ne s'attendit pas à entendre à nouveau la voix de l'elfe noire, et il s'étonna qu'elle veuille faire la conversation, dans l'état où elle était. Ou du moins, maintenir une conversation plus développée que quelques monosyllabes plaintives. Il prit la décision de lui répondre, car il s'imaginait que dans ces conditions, penser à autre chose ne pouvait qu'être bénéfique.

"... Enchanté... Ishtar Iymril ?" Lui répondit-il entre deux inspirations douloureuses. "… Je ne suis pas certain de connaître l'histoire de votre maison, pardonnez-moi. Comment vous faites-vous appeler ? ... Dame Iymril ?" Même dans des circonstances telles que celles-ci, il considérait qu'il devait montrer à la dunmer le respect qu'il lui devait. Il n'était, cependant, pas certain du protocole ; ce qu'il savait de l'extérieur de l'archipel se résumait à ce qu'il en avait lu. Et s'il était lettré, cela n'impliquait pas qu'il pouvait se rappeler de tous les détails.

"Vous êtes... arcaniste, dites-moi ?" Continua-t-il. Leur pied n'eurent bientôt plus à souffrir le sable et le gravier, qui furent remplacés par le craquement des brindilles et le bruissement des feuilles. Le haut elfe eut un faux espoir, puisque son esprit ne fonctionnait plus parfaitement, que les arbres puissent servir de coupe-vent. Un espoir vite disparu, à son grand regret, quand il dut se recroqueviller sur lui-même pour tenir face à une bourrasque.  "… Quel domaine avez-vous étudié ? Oh, et que vendez-vous donc ?" Continua-t-il sur sa lancée. Il s'agissait de son domaine,  après tout, et bien qu'il ne soit désormais qu'un modeste artisan de la magie – il avait dû se résoudre à abandonner son exploitation directe pour se concentrer sur l'alchimie, les enchantements, et la calligraphie- il en connaissait tout de même la théorie sur le bout des doigts.

"… Quant à moi...  Valmiron. Appelez-moi Valmiron, c'est bien suffisant." Il tenta un sourire, qui apparut comme une grimace. Pour ne pas paraître trop froid, il décida de développer un tant soi peu. "J'ai récemment quitté l'archipel de l'Automne." Il avait fini par apprendre que lorsqu'il ne voulait pas parler de la raison, il n'avait qu'à se contenter de l'affirmer d'une voix assurée. En général, les gens ne questionnaient pas le pourquoi du comment.

Bientôt, il sembla évident que les deux elfes marchaient à contrevent, puisque chaque pas semblait plus lourd et plus glacial que le précédent. L'homme se mit à trembler légèrement, réaction naturelle de son corps face aux bourrasques qui semblait geler directement la pluie qui s'abattait sur son torse. C'était tout du moins la meilleure façon dont il pouvait décrire la sensation. Le bon côté des choses était que, malgré la tempête qui redoublait de violence, la fumée se faisait de plus en plus proche. A travers la noirceur de la nuit et de la tempête, il était difficile de la distinguer, mais un œil averti pouvait toujours la voir comme une balise. L'odorat averti, quant à lui, pouvait sentir une odeur de viande cuite, qui bien que dissipée par celle de la forêt et de la pluie, était bien présente, et semblait se répandre à mesure que la fumée approchait.

Lorsque l'haut-elfe lui demanda son titre, Iymril eut un petit rire qui se transforma en une quinte de toux sèche.
-Moi ? Appelle moi juste Iymril. Ou mademoiselle si tu tiens vraiment à mettre les formes. Pas madame juste... je suis pas encore un dinosaure. Mais je vais pas mourir si tu oublies tout ça. Ah ! Et ma maison n'est pas très importante. Des petits bourgeois de Morrowind. Assez riches pour ne pas travailler, mais pas assez important pour rentrer dans les institutions.

Elle frissonna quand le vent vint ralentir sa marche déjà lente... Elle parlait vraiment pour rester éveiller, sinon elle serait surement déjà morte.
-Je suis plutôt douée en destruction et en conjuration... De quoi foudroyer quelqu'un et me defendre avec un bouclier invoqué. Je sais aussi me battre à l'épée... Mais force à croire qu'elle a sûrement finit à l'eau... ou ce fichu capitaine me l'a volé.
La vérité c'était qu'elle avait tout juste eu son diplôme, notamment en raison de suspicions de vols dans certains tombeaux visités.
-Ah ! et je vends de veritables antiquités pour les avertis, et des bibelots pour les simples personnes...
Ajouta t'elle toute fière. 

Elle s'apprêta à lui poser la question de pourquoi avait-il quitté l'archipel de l'automne, mais une faible lumière finit par capter l'attention de la dunmer... Cela faisait déjà quelques temps qu'elle avait sentit l'odeur de la viande, et qu'elle se fiait plus à ça qu'à la fumée devenue presque invisible... Cela voulait forcément dire que cette lueur appartenait au...
-Feu!
s'exclama l'elfe noire avant de geindre de douleur qui la ramena vite les deux pieds sur terre.
-Vite avant qu'il s'éteigne ! 
ajouta t'elle en traînant la pâte un peu plus rapidement.

La mer l'avait propulsé bien plus loin, à plusieurs mètres, plusieurs centaines de mètres sur le sable. L'eau salée léchée avec avidité la blessure de sa jambe. Une lame de coquillage avait entaillé sa cuisse tandis qu'il dérivait au grés de flots sur la mer. Son embarcation de forturne était quand à lui posé à côté de lui, pourvendu par plusieurs parties. Mais il était vivant, les liens qui le retenait avaient été distordu par l'action de l'eau. 

Reprenant son souffle, il resta de longues minutes sur le sable, sa peau de ses paumettes se couvra de petits grains mouillés. Quelques crabes viennent à son encontre et le Breton les envoya voyagé d'un coup de bras rageur. Prenant son courage à deux mains, il réussit à se hisser sur le tonneau, s'en servant comme appuis. Inspectant sa blessure, il serra les dents pour inspecter sa blessure, qui n'était pas jolie, mais pas dangereuse. Elle se referma rapidement, si seulement il s'éloignait de cette eau salée contraignant sa blessure à ne pas cicatriser.

Le vent fit sécher rapidement sa peau mais très vite, mais la pluie commença à de nouveaux à le mouiller, il était maudit. Marchant progressivement à la recherche d'un abris, il fut lui aussi intrigué par une délicat odeur, cela lui rappelait quand il mangeait une cuisse de faisan fraichement tiré au coin d'un feu de bois de sapin dans les Hauteroches. mais cela est de l'histoire ancienne maintenant. Ses sens l'avertirent de la présence de deux... elfes, marchant eux aussi vers l'odeur. Son centre gargouillait fortement, il avait une faim de loup. Son carquois était vide, sa dague perdue, ses vêtements mouillés, il avait une sale mine et surtout, il n'aurait rien pour se défendre au cas où les elfes se montrent agressifs.

Soupirant, il préféra reste un peu en retrait se montrant le moins agressif possible, trainant quelque peu la jambe qui avait fini de saigner. Il portait curieusement encore des liens à ses bras et les enleva empressemant. S'approchant un peu des deux elfes, les mains en évidence, il lacha un simple.

-heu, excusez moi, mais j'aurez besoin d'un peu d'aide, vous êtiez sur cet saleté de navire non?

Malgré la tempête qui redoublait de rage, Valmiron se ficha d'un sourire en écoutant la jeune femme. Elle semblait étrangement passionnée par son art. Même au cœur d'un danger si pressant, il ne pouvait s'empêcher d'en être amusé. Il se rassura qu'elle puisse se débrouiller au combat. Le haut elfe n'était pas sans défense, loin de là, mais depuis qu'il avait perdu ses pouvoirs, son efficacité dépendait de la rigueur de sa préparation. Ce léger soulagement fut de courte durée, cela dit, et il eut l'air tout aussi horrifié que Iymril en constatant que le feu était probablement sur le point de s'éteindre. Il accéléra le pas autant qu'il put, et tenta de soutenir la jeune femme dans son empressement, mais se rendit bien vite compte qu'il devait souvent s'appuyer sur elle. Il grimaça légèrement. Il ne souhaitait pas être un poids mort. Ils avancèrent quelques mètres de plus sous la pluie battante, écartant quelques branches environnante. Le jeune homme sourit d'abord de soulagement, voyant le feu tout près – cela dit, cet espoir se changea bien vite en profonde horreur. Valmiron se figea, incrédule, et il pria désespérément pour que cette vision soit une hallucination causée par la fatigue.

Devant eux se dressait la statue d'un petit homme à cornes, accompagné d'un chien. Planté sur ses deux pieds se tenait ce qui semblait être un grand daedra, à longues cornes blanches et à la la peau jaune. A ses pieds rôtissait le corps de ce qui avait dû être un homme. Sa peau maintenant noircie dégageait cette forte et atroce odeur de viande cuite, désormais mêlée à celle de chair brûlée. Le feu avait quelque chose de surnaturel, puisqu'il résistait la pluie, et n'avait fait que légèrement faiblir tout le temps qu'ils avaient pris pour atteindre l'autel. Le daedra, malgré la clameur de la tempête, sentit leur présence, et tourna ses yeux dans leur direction. Valmiron se figea d'horreur, et Iymril put probablement sentir les tremblements de son corps. Pendant une demi seconde, il hésita entre la fuite et l'attaque, mais il dut vite abandonner les deux et il cessa simplement de penser. Contre toute attente, la créature ne se montra pas hostile. Il ne leur fit qu'un signe de la main, un sourire soulagé aux lèvres, comme s'il les invitait à venir discuter.

Pris de court, le haut-elfe fit un pas paniqué vers l'arrière, et c'est à ce moment qu'il entendit ce qui semblait être la voix d'un homme, derrière lui. Il dut se retenir de pousser un cri, lâcha la pauvre Iymril dans sa panique, et se retourna pour tendre sa main comme s'il s'apprêtait à lancer un sort. Certes, il en était maintenant incapable, mais pendant un moment, il l'avait oublié. Sa tension chuta, et il ne maintint pas sa position ''menaçante'' très longtemps avant de s'écrouler sur ses genoux, haletant.

Iymril avait tout donné sur les derniers mètres, secoué par son compagnon d'infortune... Mais elle avait peur que le feu s'éteigne. Chaque pas était une course contre la montre douloureuse, et elle etait même prête à faire barrière de son corps pour éviter que le feu s'éteigne...
Mais... Il ne risquait pas de s'éteindre... Loins de là. Ayant perdu tout courage d'un seul coup lorsqu'elle vu le deadra, Elle laisse s'échapper un petit cri de frayeur devant ce qui devait être le feu qui lui garantirait sa survie.

 Elle ne savait d'ailleurs pas trop de quoi elle devait avoir le plus peur... Du deadra étrange dont sont cerveau fatigué et terrifié tentait vainement de retrouver le nom, ou le corps de l'homme rôti, à peine identifiable et dont le visage encore tordu en un cri d'horreur indiquait qu'il n'était pas mort quand le processus de cuisson avait commencé.

Trop faible pour faire quoi que ce soit, et complètement assommé par le cocktail d'hormones produit par son cerveau, ses jambes fléchirent, puis flanchairent. Lâché par Valmiron, elle tomba à genoux, avant de s'écraser sur le sol couvert de feuille, le souffle lourd et haletant. C'était trop pour elle.
Elle n'avait même pas entendu la voix de l'homme derrière elle, comme elle n'avait pas remarqué que le deadra n'avait pas d'intention mauvaises... Mais son cerveau embrouillé, la fatigue, et sa perte de sang, couplé à la brutale frayeur l'avait complètement déboussolé.

L'ombre que décrivait la cime des arbres s'assombrit mais le spectacle morbide qu'offrit les yeux du Breton l'horrifia. Sa bouche s'ouvrit et se referma rapidement, comme prit dans un tourment de panique. Ses jambes étaient tétanisées, le sang se mit à de nouveau couler sous l'effet du choc et de la tétanie. S'appuyant contre un arbre, il regarda le visage du daedra, les cornes de ce dernier refletait chaque lueur céleste. Les yeux rouge de ce dernier les dévisagèrent chacun, et cela glaça le sang. Voir le pauvre être en broche fit claquer des dnts au brun, la peur de se retrouver lui aussi sur la broche est grande

Mais lorsque le... curieux haut elfe pointa son bras vers lui, le Breton fit un pas de côté se cachant de ses bras avant de voir que rien ne fuser. Relevant doucement son visage, il vit les deux elfes par terre, à genoux. La tentation de s'enfuir est trop grand, mais le Breton, vient essayer de s’accroupir, tendant une main vers les elfes pour les aider à se relever. Sa jambe meurtrie lui faisait un mal de chien, et heureusement qu'il n'était pas lycan en disant cela. Ses yeux étaient virés sur le daedra qui semblait les inviter à venir. Baissant ses yeux effrayés vers les deux autres personnes, il serra les dents il tonna.

-Vous... vous allez bien? Il ne faut pas rester là.

Comme si le vent portait sa voix, ce dernier semblait les avoir entendu et les pria un peu plus de s'approcher, on pouvait voir ses dents sortirent de son diabolique sourire. Le Breton ne savait pas quoi faire, mais une chose est sur, il devait aider ses deux personnes. L'altruisme est une de ses vertues, même envers les elfes.

"M-mad... Iymril?" Bredouilla Valmiron, lorsque sa compagne d'infortune s'écroula devant lui.

Pendant une seconde, il crut qu'elle était morte. Que le quelque chose l'avait tuée à distance. Rien de rationnel, il était simplement trop terrifié pour penser correctement. Une sorte de gargarisme étouffé s'échappa de sa gorge et il secoua légèrement l'épaule de la jeune femme, jusqu'à-ce qu'il se rende finalement compte qu'elle respirait. Il déglutit et, le regard absent, il leva les yeux vers le breton qui leur adressait la parole. Il ne savait pas qui était cet homme, ni ce qu'il faisait là, mais il le fit revenir à ses sens. Son instinct de survie et la panique avec. Il avait raison, ne fallait pas rester là.

"J- oui", il bredouilla, et tendit sa main vers Iymril pour l'aider à se relever.

Le daedra eut l'air sincèrement confus face à la réaction des trois mortels devant lui, avant de lever les mains en signe de paix. Sans doute avait-il réalisé que, lorsqu'on était blessé, trouver un corps calciné aux côtés d'une créature d'Oblivion pouvait être relativement terrifiant. "Ah, excusez-moi. Je vous ai fait peur ?" Sa voix était graveleuse, mais pas menaçante. Il semblait sincèrement confus. "Si cela peut vous rassurer, je n'ai pas fait brûler notre... ami, par terre. Mon maître l'a fait." Valmiron se figea et fixa le daedra, confus et perturbé. Il s'attendait à tout, sauf que la créature se lance dans une conversation amicale.  La situation semblait si absurde, surréaliste, qu'il ne parvenait plus à suivre ce qu'il se passait, ni à identifier le danger. "C'était déjà une mauvaise idée d'accepter ses marchés avant, alors lui apporter des offrandes maintenant..."

Le daedra approcha de quelques pas, l'air tout aussi amical et poli qu'auparavant. "Oh mais, pardonnez-moi. Je parle, je parle, mais vous n'êtes pas vraiment en état de discuter, si ? Notre ami avait quelques potions sur lui. Si vous voulez bien parler un moment, je peux vous les donner et vous protéger de la pluie." Il proposa simplement, un sourire aux lèvres.

Iymril agrippa la main du haut elfe avec une force encore insoupçonnée, en lui plantant presque ses ongles dans peau en raison de la peur. Elle se redressa doucement, ses yeux fixant la créature de l’Oblivion, prête à… essayer de sauver sa vie en cas de problème.
Elle avait aussi remarqué le breton qui était arrivé. Forcément, il avait raison… Il fallait partir. Mais où ? S’ils s’enfonçaient dans cette foret sans équipement et dans leurs états… Ils allaient mourir. Enfin surtout elle et l’altmer, l’homme ayant l’air beaucoup plus d’attaque qu’eux deux réunis.
 
Cependant, la situation changea lorsque le deadra leva les mains en signe de paix et commença à parler… de son maître ? Et d’offrandes. Dans sa tête, les deadras qu’elle connaissait commencèrent à défiler. Mais… Beaucoup acceptaient comme offrande des sacrifices humains. Impossible donc de deviner à qui cet étrange créature vouait sa foi, bien que la statuette était clairement une représentation du Vil Clavicus. Dans tous les cas, elle leurs offraient une protection contre la pluie, et des potions.
Bien qu’encore largement terrifié par la situation, la Dunmer regarda Valmirion dans les yeux, avant de tourner son regard vers le daedra en hochant la tête…
Elle lâchât la main de l’Altmer avant de s’avancer en trainant la patte vers ce qui était de toute façon sa meilleur solution pour survivre.
 
-Bon…Bonjour… Je me nomme Iymril.
Commença-t-elle d’une voix un peu tremblante.
-Je veux… bien une potion s’il vous plait. Et un abri, si possible...
Plus elle parlait, plus sa voix se faisait basse, comme si son courage se dégonflait au fur et à mesure. Et plus elle avançait vers le deadra, plus elle se disait que c’était une mauvaise idée. Mais c’était bien trop tard pour faire demi-tour maintenant. Aussi, elle tenta le tout pour le tout.
-Qui est… Votre maître, si ce n’est pas trop indiscret bien sûr.

Une peur primale ne cessa pas de tirailler le ventre du Breton, un sentiment de panique gagna petit à petit son regard au fur et à mesure qu'il regardait la créature daedrique. Ses doigts se cripsèrent, sa jambe lui faisait un mal de chien et pourtant dieu sait qu'il n'est pas un adorateur de Hircine. Il voulait aider les elfes à s'en sortir, peut être qu'il pourra en tirer quelconque avantages pour la suite, mais là n'était pas son but premier. 

Il voulut protester en voyant la Dunmer allait en direction du daedra, comme pour l'en dissuader. Il pensait à première vue que c'était de la folie, mais en voyant aucune animosité envers ses créatures venus d'un autre plan. Cela était... perturbant à un point inimaginable pour l'esprit du breton. Il regarda perplexe le haut elfe à ses côtés, ne sachant pas quoi faire. Il avait toujours sa main sur sa blessure, évitant que le rouge n'attire le regard des autres. Il était assez mal en point pour se déplacer, mais bon, il pourrait toujours user de ses points. 

Il resta en retrait, ne sachant pas s'il devait prendre la main tendue vers lui. Cette dite main était tout aussi empoisonnée que terriblement attractible. Il vient s'adocer contre un arbre, avant d'emboiter le pas. Laissant toujours une distance assez importante envers le daedra et lui. Il ne veut en aucun cas devoir à affronter à mains nues cette créature. Jetant le regard vers le pauvre bougre qui commence déjà à noircir par endroit. Le Brun espéra de tout coeur qu'il ne finira pas comme lui.


-Cela semble trop beau pour être vrai, je n'ai croisé aucun daedra avant ce jour, mais je sais que l'entraide de son prochain n'est pas dans votre nature, que demandez vous en retour?

Ses créatures sont rusées, chaque main tendue de leur part est souvent un missive à faire à leur part. Chaque chose doit son du, et la Dunmer allait devoir payer. Pestant entre ses dents, il s'assit sur une souche de bois mort, regardant sa jambe. Il hésita à demander une potion de soin, mais il détesta accepter un présent de la part de ce ... machin. Il craqua finalement, décrivant d'un geste qu'il voulait lui aussi une potion pour ne pas tomber en morceau à la fin de l'entrevue méphistophélique.


-Quel est votre nom ?

Valmiron grimaça lorsque Iymril saisit sa main. Douce Mara, elle était encore plus forte qu'elle en avait l'air. Il ne dit rien, cependant, et l'aida juste à se relever. Il lui saisit l'épaule pour l'aider à retrouver l'équilibre, les yeux toujours rivés sur le Daedra, prêt à sprinter et emporter la dunmer avec lui. Ce, bien qu'il ne montre aucune hostilité.

Ce que l'altmer savait, c'était qu'il ressemblait à la description que l'on faisait des Skaafin, les servants de Clavicus Vile. Or il s'agissait clairement de sa statue, trônant derrière la créature. Concernant ce prince Daedrique, il était certain d'une chose : ne jamais accepter ses marchés, jamais. Un avertissement qui pouvait s'étendre à ses serviteurs dans une certaine mesure.

Cela dit, cette résolution s’éteint bien vite lorsqu'il leur proposa un abri et des potions en échange d'une... discussion ? Le haut elfe déglutit. Il ne voyait aucune raison pour que ce marché soit retourné contre eux, et il s'agissait d'un Skaafin, après tout ; pas de Clavicus lui-même. Iymril le coupa dans ses pensées lorsqu'elle avança vers lui et accepta son offre. Valmiron ne put qu'aller dans la direction du courant. Et après tout, il n'avait rien à perdre.

"J-Je- oui", balbutia-t-il. "Certainement."

Souriant toujours, le daedra leur tendit chacun une potion. Potion que Valmiron s'empressa d'ouvrir et de renifler avant que ses compagnons d'infortune le fassent. Il la goûta du doigt, juste pour être certain qu'il ne s'agissait pas de poison. A sa surprise, elle avait tout d'une potion ordinaire, et il finir par la boire, bien qu'hésitant. Instantanément, il sentit sa force revenir, ses blessures se refermer. Ses muscles endoloris retrouvèrent un peu de leur vigueur, et même les éraflures sur son visage disparurent. Il avait du mal à y croire.

Le daedra répondit aux deux questions d'un coup, les mains sur les hanches, comme si la situation n'avait rien d'étonnant. "Moi c'est Barbas. Je sers le prince Daedrique des vœux. Ou Clavicus Vile, c'est son nom." Valmiron se tourna vers le Daedra, incrédule. S'il avait bien entendu, et qu'il s'agissait du Barbas auquel il pensait, ils avaient affaire à une entité extrêmement puissante. Il devra empêcher les autres de l'énerver. Surtout le breton, qui était inutilement provocateur. Le Daedra se tourna vers ledit breton. "Faut pas croire tout ce que vous entendez. Clavicus est comme ça. Moi, pas vraiment... quoique, j'ai peut-être une faveur à vous demander. Mais c'est pas comme si vous étiez forcés d'accepter." Il s'avança en direction de la forêt, comme s'il allait disparaître entre les arbres. Cependant il leur indiqua de le suivre, d'un signe de main. "Par là. Il y a une petite cave qui peut servir d'abri, on pourra parler là-bas."

Valmiron déglutit. Chaque mention d'un marché le faisait frissonner. Il se tourna vers Iymril, comme pour lire ce qu'elle en pensait dans ses yeux, puis il se lança à ses trousses. Tout pour échapper à la tempête.

"Au-au fait. Pourquoi a-t-il brûlé cet homme, exactement ?" Balbutia Valmiron, alors qu'il tentait de suivre le Daedra tant bien que mal à travers la tempête. A la vitesse à laquelle il allait, il devrait presque courir, et manqua de trébucher sur plusieurs fois. Barbas remarqua qu'il allait trop vite et ralentit la cadence, puis lui répondit.

"Ah, le pauvre homme l'a invoqué pour un marché. Il a demandé que personne ne puisse le reconnaître... sûrement un criminel ? Enfin bref, Clavicus lui a accordé son vœu." Le haut elfe déglutit. Il savait que l'humour du prince pouvait être quelque peu... morbide.

A peine le deadra lui avait-il donné la potion qu'elle la déboucha et la bu directement, sans même vérifié si c'était un éventuel poison, ou quoi que ce soit. Heureusement, le gout aigre et la sensation de fraîcheur combiné à la fermeture partielle de ses blessures lui confirma qu'elle avait bien bu une potion de soins, et plutôt bien réussie qui plus est.

La Dunmer se releva doucement et manqua de retomber le cul par terre quand le deadra se dévoila enfin...
"LE Barbas? Celui du Clavicus Vile... Ma pauvre Iymril, va faloir se tirer rapidement..."
Se chuchota t'elle... Au cours de ses "aventures" , elle n'avait jamais rencontré de Deadra... Mais elle avait bien compris que traité avec eux n'était pas une bonne idée. Sauf avec les deadra tribun, bien sûr.

Enfin... pour l'instant, elle ne pouvait pas partir... contrainte à la fois par la tempête... mais aussi par Valmiron, qui avait décidé d'engager la discussion avec Barbas... Elle commença donc à les suivres, sans oublier de lancer un regard de travers au Breton, qui semblait oublier que face à Barbas, sa durée de vie était de 5 secondes top chrono. Partir sans Valmiron lui laisserais un gout amer en travers de la gorge... Ils s'etaient entraidé... Alors hors de question de l'abandonner là sans être sur que le bougre survive. Elle n'avait pas fait tout ça pour rien.

La petite histoire que Barbas raconta sur le chemin de l'abris ne surprena pas vraiment Iymril. Vile etait sûrement l'un des princes les plus retord, et ce n'etait pas pour rien... Cependant, elle se demandais ce que la personne proposait en échange pour finir ainsi... 
"Dites moi... si ce n' est pas trop indiscret, seigneur, qu'avait proposé cette homme en echange de sa disparition ?" 
Le fait que le commanditaire soit passé par Clavicus plus que par la guilde des voleurs la surprenait un peu... Generalement, même si ils leurs fallait un peu de temps pour repondre à un appel, les voleurs étaient tout aussi efficace que les deadras, et il aurait pu disparaître rapidement. Et... Leurs payement moins contraignant. Peut être devait-il faire vite...
Enfin... Une histoire que la jeune femme ne pourrait finir de conjecturer dans sa tête, vu que le requeteur avait finit carbonisé. 

Elle fut sortit de ses pensée lorsqu'ils arrivèrent à "l'abris". Comme Barbas l'avait dit, il s'agissait bel et bien d'une petite cave. Mais l'air chaud qui en sortait suggérait qu'elle était surement eclairé à l'intérieur, ou alors qu'elle n'était pas si "Petite" Dans tout les cas, cet abris fera l'affaire.
La Dunmer se laissa glisser contre la pierre froide et soupira, avant de commencer à rire... Un rire nerveux 
"Ah... ah putain... j'ai presque eu peur d'y passer cette fois..."
Elle détailla ses vetements, déchirés de partout, délavés, laissant parfois voire sa peau sombre.
"bon... après j'ai plus rien... mais je suis en vie... Merci bien seigneur Barbas, pour votre bonne aide..."
Son ton restait méfiant, et elle savait qu'il fallait partir. Mais pas sans l'Altmer...

Le flacon au contenu rouge appela grandement le Breton, sa blessure à la jambe devait se guérir mais est-ce qu'il est sur que cela n'est pas un poison? personne ne le sait, tournant son visage vers le haut elfe buvant la potion il pesta avant de lui aussi boire avec soif la potion. Par chance, l'effet curatif se fit ressenir dès la seconde où le liquide glissa dans son oesophage. Sentant sa chair se refermer sur sa plaie, il soupira de soulangement.

Ecoutant les paroles, restant en retrait, il espéra qu'il n'aurai pas à devoir courir et prendre ses jambes à son coup. Lorsque le nom Barbas fut prononcé, le flacon toujours en main du Breton tomba et roula sur l'herbe fraiche de la clairière. Il ressentit une peur d'autant plus importante. Il était lié maintenant, lui il avait bu maintenant il devait causer la discute avec le daedra. Il laissa les elfes allaient de l'avant. jetant un regard derrière lui, il crut voir une ombre, surement une bête attirait par l'odeur du pauvre être. Ne préférant pas rester prêt de ce potentiel danger tant qu'il était désarmé, il prit la direction qu'indiquait. Il se mua dans un silence tout au lond de son trajet. 

Restant proche du haut du haut elfe, il vient s'approcher de ce dernier, scrutant au cas où le daedra. Son visage témoigna d'une profonde crainte. Etant le dernier à descendre dans la cave, il scruta les alentours, inspectant toujours si aucune bête ne les suivait. Refermant momentanément la trappe, il se fit violence pour ne pas penser à sa jambe meurtrie. Il posa dos au mur, ne lachant pas du regard le daedra. Il regarda momentanément les autres avant de finir par dire


-J'oubliais, je me nomme Ernard, excusez moi de ne pas vous l'avoir dit dès le départ...

Regardant le visage de Barbas, il finit par lui aussi lâcher


-Je vous remercie Barbas, sans vous, je pense bien qu'on serait plus de ce monde dans les heures qui suivirent... 


La cave était assez humide, mais assez grande pour les contenir tous les quatre. Une faible fissure dévisageait un des murs tandis que de la mousse avait commencé à pousser non loin de là. Quelques tonneaux devant contenir surement de provision périmés était en train de se fendre sous l'effet de l'âge. Etrangement la pierre semblait être protégée de toutes racines. Une ancienne lanterne avait été délaissé au centre de la pièce. Etonnament, ils trouvèrent tous ce qui était nécessaire pour l'allumer et ainsi voir dans la cave était assez facile, un jeu d'ombre s'installa dans la pièce rendant à la salle des jeu des ombres. 

"Outre les cinq cent pièces pour l'invocation, un bon nombre de grandes gemmes d'âme pleines", répondit Barbas. "Clavicus aime collectionner les âmes des mortels." Valmiron frissona. Un nécromant, sans doute ? Il n'avait aucun respect pour ceux qui jouaient ainsi avec l'âme des êtres pensants. Pendant un moment, il se soulagea de savoir que cet homme avait peut-être mérité son sort.

Le haut elfe se tassa dans un coin de la cave, contre la paroi. Ses vêtements trempés lui collaient à la peau, et lui donnaient des frissons. Il voulut retirer son haut. Cependant, dès que sa peau entrain en contact avec l'air, ce fut comme si elle avait gelé sur place. Il dut se résoudre à laisser le tissu sur lui, si désagréable qu'il soit, et se recroquevilla sur lui-même pour conserver la chaleur. Fort heureusement, le vent ne passait pas dans la cave, malgré le sifflement qui s'entendait toujours. Le bruit de la pluie et du tonnerre était si étouffé, cela dit, que le haut elfe se pensa momentanément à l'abri. Une étrange odeur de chien mouillé se répandait, mêlée à celle de l'humidité.

Valmiron jeta un œil à Barbas, qui se tenait au centre de la pièce, les bras croisés. L'altmer décida de le remercier à son tour. C'était la moindre des choses, lorsqu'un Daedra d'une puissance inimaginable vous sortait des ennuis. "Je... merci beaucoup. Vous nous avez évité le pire."  Barbas les regarda d'un œil presque amusé. "J'vous en prie", répondit-il. "On serait rien sans les mortels." Le haut elfe acquiesça et se tourna vers Breton. Il décida de présenter à son tour. "Valmiron", dit-il simplement. Il jeta un œil vers Iymril, et inconsciemment, il s'en rapprocha un peu, étant donné qu'il la considérait moins comme un danger.

"En parlant de mortels", reprit Barbas, "l'invocation va bientôt se terminer, donc je vais faire vite. Et ouais, je sais ce que vous pensez. Mieux vaut ne pas croire aux offres de Clavicus... sauf que si vous parlez avec moi, vous ne parlez pas exactement avec lui, donc pas d'entourloupe, promis." Il jeta un œil vers l'entrée de la trappe. "Vous êtes les seuls personnes que j'ai sous la main pour l'instant, donc j'irai droit au but. Clavicus veut récupérer un artefact qui lui appartient... et je pense que ça pourrait vous intéresser. Parce que je sais pas ce que vous veniez faire à la cité impériale, mais s'il reste entre les mains de ce type, elle pourrait bien finir décimée par la maladie..."

Iymril devint encore un peu plus livide... Est-ce que Barbas venait de dire que le dada du Clavicus Vile était de collectionner des âmes puissantes ? Elle regretta déjà d'avoir posé cette question... 
Frissonant un peu, elle baissa le regard avant de lâcher un difficilement perceptible.
-Oh... d'acc...okay.
Elle n'avait jamais trop rien eu contre la necromencie, et avait même un ami (un peu paria) qui menait des recherches dans ce domaine.
Non...ce qui avait fait peur à la Dunmer, c'était surtout l'idée qu'elle soit elle même enfermée dans une pierre d'âme et "collectionné", étant donné que Vile aimait les âmes et que Barbas avair largement les pouvoirs pour pièger des âmes de mortels.
Et puis franchement, en y repensant, le pauvre type c'était bien fait avoir. Lâcher tout ce fric et ces objets si rares uniquement pour finir carbonisé... Pour le coup, le breton avait raison... Il ne fallait jamais négocier avec le Clavicus Vile...

Du coin de l'oeil, elle vu que Valmiron c'était un peu rapproché d'elle... mais elle ne bougea pas, de son côté. Non, elle préféra s'affaler contre le mur un peu plus, et elle laissa ses bras ballants en lachant un long soupir de décontraction.
Elle était pas encore sorti de l'auberge, mais elle pouvait au moins s'accorder une petite pause.

Malgré tout, cette pause fut de courte durée... 
-Attendez... Je ne comprend pas... cet artefact que vous nous demandez de récupérer... La personne essaye de répendre des maladies avec ? Ou alors elle pourrait accidentellement le faire ?
Elle hocha la tête 
-Parceque là... c'est pas vraiment la même proposition du coup... 
Voila que le deadra leurs proposait un accord... En soit, c'était pas une bonne idée du tout d'accepter ça... Mais si Barbas ne se trompait pas (Ou ne mentait pas)... La ville sombrerait, tout comme l'empire d'ailleurs...
-J'adorerai vous aider... mais actuellement je ressemble à une mendiante... il ne nous laisseront pas rentrer dans la cité."
Elle laissa une grande pause, réfléchissant longement pour savoir si oui ou non il fallait poser cette question...
-Et... Quel serait notre... payement?

Se mettant à toucher sa courte barbe, le breton écouta avec attention les différents dires entre le haut elfe et le daedra. Son regard d'ambre se perdit dans la flamme de la seule lampe tandis que ses sens étaient plus alerte sur la discussion. Frissonnant à l'idée qu'il fallait des pierres d'âmes pour s'entretenir à Clavius, il se mit à serrer nerveusement les dents.

Les effluves d'un odeur canine lui monta au nez, jetant un coup d'oeil au plafond, il ne vit aucun déplacement. Bizarre, peut être que ses sens lui jouent des tours. A vrai dire, il avait perdu assez de sangs, c'était un miracle qu'il soit encore debout, l'excès d'adrénaline commença à lentement se dissiper. 


-Attender, vous parlez que cet artéfact peut décimer la capitale. Sa puissance doit être incommensurable et cela représente un gros risque pour nous aussi si on le porte non? De plus, à quoi ressemble-t-il ?

Des tas de questions se mirent à mirvolter dans l'esprit d'Ernard, le visage se crispa sous les connaissances se fusionnant. Relevant les regards vers la Dunmer qui ne lui avait toujours pas révélé son nom, réfléchissant longuement, il approuva sa réaction sur le fait qu'on ne pouvait rentrer ainsi aisément dans la cité. Au vu de sa tenue, il ne ressemblait plus du tout à un chasseur. 

-Je doute que cette personne habite dans les quartiers pauvres, je me trompe? 

Les questions fusèrent dans son esprit, mais une chose commençait à se voir germer dans son esprit. Un artéfact pareil ressemble fortement au style de Namira. Pourquoi Clavicus Vil serait en possession d'un objet pouvant créer la maladie. Jetant un regard vers Valmiron et la Dunmer, il devrait leur parler de cela ultérieurement, mais pas devant le daedra...

L'air très sérieux, Barbas répondit à chaque question une par une. "C'est pas l'artefact en lui-même qui risque de décimer la capitale", expliqua-t-il. "C'est le fait que son porteur ne soit pas censé l'avoir. Et le truc, vous voyez, c'est que ça a déjà commencé. Demandez aux gens autour de la capitale s'ils n'ont pas entendu la rumeur." Valmiron pensa, effectivement, qu'il valait mieux le faire, plutôt que de boire bêtement les paroles d'une créature d'Oblivion.

A la remarque de Iymril, Barbas nia de la tête. "Vous en faites pas pour ça. Si vous acceptez, vous aurez un petit détour à faire. Et en vrai, p'têtre que votre apparence actuelle pourrait vous servir. Vous voyez, il a un autre artefact daedrique sur lui... c'est un anneau qui renvoie les dégâts qu'il reçoit à l'envoyeur. J'vous conseille d'aller rendre visite à l'autel daedrique juste à l'est de Bruma, et de faire ce que la dame vous demande. Si quelqu'un sait comment contrer ce truc, c'est elle."

Le haut elfe ne savait pas quel Daedra était vénéré à côté de Bruma, mais il se demanda si Barbas essayait d'être volontairement vague."… La dame ? De qui parlez-vous ?" Demanda-t-il, ce à quoi il reçut un sourire. "La dame de la putréfaction." Valmiron sut immédiatement de qui il parlait, et il se sentit d'autant plus confus. Ces deux princes daedriques n'étaient pas connus pour leurs liens entre eux.

Le Daedra se tourna vers Ernard pour lui répondre. "C'est juste un masque en pierre avec de longues cornes. Il a pour effet de faire en sorte que les gens vous aiment. Et j'sais pas d'où vous avez tiré cette conclusion, mais ouais, c'est un noble de la capitale. Plusieurs nobles sont déjà tombés malades, d'ailleurs, demandez aux gardes." Il fit une pause. "Quant à la récompense... éviter une épidémie, c'est déjà bien ? Mais sinon, j'imagine que vous pourrez garder le masque. Clavicus se fiche de le retrouver, il veut juste l'arracher des mains du type qui le possède en ce moment. Ou alors, vous pourriez lui parler pour qu'il vous accorde un vœu, mais je le recommanderais pas."

Sur ces mots, Barbas commença à reculer, et il soupira. "Le temps manque... minuit va sonner. j'vais bientôt devoir vous laisser. Mais considerez ce que j'ai dit... vraiment."

-Bruma ? Mais… C’est pas mal loin de là ou on se trouve actuellement ? Non ?
A vrai dire, Iymril ne savait pas du tout où elle se trouvait… Elle avait été jeté à la mer au beau milieu de la baie du Niben sur le trajet de la cité impériale et ne se souvenait plus de grand-chose. Le plus probable fut que les trois camarades soient complètement au sud de la cité impériale. Mais à vrai dire, en raison des forts courants occasionnés par la tempête, il se pouvait aussi très bien qu’ils avaient échoué sur les côtes nord du lac Rumar. Cela ne l’étonnerait pas du tout, mais leurs rendrait la tâche nettement plus simple, vu que Bruma était quasiment collé à la frontière de Bordeciel, complètement au Nord de la région.
 
Lorsque le deadra annonça son départ, Iymril se manifesta, en se redressant un peu de son mur.
-Bon… je…
Elle réfléchit un moment…
D’un côté, ça paraissait risqué… Et elle n’était pas, mais alors pas du tout fanatique de Namira. Vénérer la vermine, se vautrer dans son hideur, tout ça n’était pas vraiment du gout de la jeune Dunmer, qui, soyons honnête, aimait se salir les mains, mais restait tout de même et avant tout très soignée.
Et puis toutes ces rumeurs de cannibalismes qui entouraient le culte de la deadra n’étaient pas vraiment engageante, c’était le moins que l’on puisse dire.
Cela dit… il y avait ce masque… et cet anneau... Qu’elle pourrait facilement soustraire pour les ramener dans sa boutique. Et puis un masque qui augmente le charisme de son porteur pourrait la rendre… Riche... plus riche que n’importe qui d’autre.
Ses yeux brillèrent un peu. L’avarice, voilà le plus vilain défaut d’Iymril. De toute sa famille d’ailleurs, qui avaient amassé une petite fortune en peu de temps (à l’échelle Dunmer bien sûr).
-Je pense que je vais accepter. Il ne faudrait pas que l’empire tombe à cause d’une personne qui se prend pour un divin. Cela déstabiliserait fortement tous les royaumes alentours et pourraient occasionner des guerres. Et nous n’avons pas besoin de ça actuellement. Quant à la récompense… je suppose que vous avez raison.
Fit l’elfe noire d’une voix un peu faible, signe de sa fatigue grandissante.
 
Elle ne savait pas vraiment dans quoi elle se lançait… Mais actuellement elle s’en fichait. Elle était très fatiguée, et si elle réussissait à choper le masque, elle serait sûre que ce serait rentable…

La scène d'horreur d'avant avait laissé le breton sur un sentiment de perplexicité, pourquoi le daedra les aidait ainsi. Tout lui parassait louche à vrai dire, et qui plus ait, le fait de tomber par hasard sur ce dernier ne lui semblait pas si hasardeux. Il resta méfiant. Mais lorsqu'on leur dit qu'il leur fallait retrouver un nouveau daedra, qui plus ait, la dame de la putréfaction, il se mit de plus en plus douter qu'il est anguille sous roche. Ses yeux se foncèrent, il devait impérativement le dire aux autres à la fin de la discussion.  Ecoutant les dire sur le masque, il nota la ressemblance avec le masque que porte la statue de dehors. 

-D'où je tire cela, et bien, la plupart du temps, les gens nobles ont plus de chance d'obtenir cela et surtout de le garder et de se garder en vie.

Regardant les deux elfes, il se demande bien comme il pourrait les faire rentrer dans la capitale. Déjà qu'il était pas sur de rentrer à l'intérieur des murs dans son état


-Ainsi, le sort de la cité impérial est lié à ce masque et à notre capacité à le retrouver... Bordel, on dirait une prophétie, et je déteste les prophéties...

Les prophéties à la con, le Breton déteste ça, les prophéties c'est comme les troues il y en a même qui en ont deux. Pressant ses fins doigts sur son menton, le brun se mit à réfléchir longuement. La proposition était tentante à vrai dire, mais il n'aurait rien à y gagner. Cela est quand même sans aucun avantage pour le chasseur. Peut être qu'il pourrait trouver quelques choses ou bien quelques pièces pour pouvoir se racheter un arc et potentiellement des nouveaux pièges.


-Cela me semble assez ... troublant, mais je pense que je vais accepter, peut être que trouvait surement de quoi rentabiliser cela... Vous êtes sur que vous n'avez pas quelques vêtements, ?

Ernard déteste avoir des vêtements déchirés, mouillés, il s'en fout, sale encore plus vu son métier, mais déchiré, ça jamais. Venant se relever, inspectant sa plaie qui avait complètement été refermé par la potion. 


-Le monde est déjà sur un tas de poudres, cela pourrait provoquer un guerre et surtout la convoitise de certaines régions. 

Progressivement, le Breton se mit à regarder le plafond, cela le démangeait, il voulait tellement partir.

Minuit arriva plus tôt que Valmiron l'aurait cru, puisque le Daedra disparut sans répondre. Malgré lui, le haut elfe soupira de soulagement. Il avait craint pour sa vie pendant tout l'entretien. Maintenant qu'il se pensait en sécurité, ses pensées devinrent progressivement plus claires. Maintenant qu'il y pensait, aujourd'hui était le jour d'invocation de Clavicus Vile. Cela dit, il n'avait jamais conçut pourquoi quiconque voudrait s'entretenir avec lui. Lui soumettre une requête était l'équivalent d'un suicide, aussi précise sa formulation soit-elle. Mais il n'avait plus le temps de réfléchir à cela, à présent. Peu importe qu'une décision soit stupide, il y aura toujours des fous pour la prendre.

Le mer tremblait de froid et de fatigue. Il avait beau tenter de peser le pour et le contre, ses pensées restaient très confuses, et il aurait presque peur de mourir d'épuisement pendant la nuit, voire d'attraper quelque chose de si mauvais qu'il ne s'en remettrait pas. Son intelligence lui hurlait de ne pas écouter les douces paroles de Clavicus, mais ses émotions lui disaient de ne pas abandonner la ville à son sort. Sa vocation d'alchimiste le lui interdisait. Il ne portait certes pas les impériaux dans son cœur, mais sa rancœur était surtout dirigée envers leurs dirigeants, pas leurs civils. Peut-être même se montreraient-ils reconnaissant s'il les aidait.

"Iymril... êtes-vous... certaine?" Valmiron marmonna, la voix faible. "Certains Daedra... peuvent se montrer fréquentables, selon les occasions... mais ni Clavicus, ni Namira ne font partie de ces exceptions." Il fit une pause. "Cela dit, j'imagine... qu'enquêter... ne coûte rien..." Sa lèvre inférieure tremblait, et chaque mot qui sortait de sa bouche semblait être un effort. Il toussa bruyamment.

"... Je n'ai nulle part où aller. Si vous y allez, je vous prêterai assistance... si vous avez besoin de moi... à condition que je survive à cette nuit..." Il se recroquevilla sur lui-même. "Magie... auriez-vous... du feu?"