Halsing avait aussi abandonné le plan, qui était trop foireux a son gout.  Il suivait a présent Mylas, qui allait se présenter au château pour obtenir une audience avec la reine.

Halsing détestait les châteaux... Pour lui la grandeur des hommes ne se mesurait pas a la taille de l'édifice ou ils habitaient, mais de leur grandeur en combat...

Mylas et Halsing arrivent dans la salle d'attente... juste à temps pour voir Isthalia, Obsidian, Hécat et Mirlano être invités à rentrer dans la salle d'audience...

Daëren paume de nouveau le groupe, félicitation.

Halsing montra a Mylas les 4 jeunes gens qui entraient en salle d’audience.
"ça ne serait pas... Si... C'est dame Hécat... Il faut reussir a entrer avec eux je pense..."

Mylas fit à Halsing d'un ton bas :

"Mmmh... Ils savent qu'ils vont se faire repérer là ou bien... ?"

Il était assez inquiet à vrai dire.

"On doit rentrer avec eux, ou ils n'ont aucune chance."

Cela dit, comment allaient-ils faire...

Mylas eut une idée, après la sortie du groupe il alla voir le garde et lui fit :

"Veuillez m'excuser, mais nous sommes les gardes du corps de la jeune demoiselle qui vient d'entrer, nous étions en retard car nous avons du enregistrer nos armes. Pouvons-nous passer je vous prie ?"

Il montra l'équipement d'Halsing et le sien en guise de preuve.

Topaze suivait toujours et regardait de tous côtés dans l'espoir de trouver par miracle une porte ou un couloir menant à ce qu'ils recherchaient.

Le Rp reprendra demain à 18h presque exactement ! Je suis désolée pour la pause de deux semaines ^^

Daëren et Topaze entrent dans un couloir envahi d'une étrange odeur, qui n'est à coup sûr pas celle de la moisissure ou de quoi que ce soit d'autre d'habituel dans les souterrains d'un château. On aurait dit un parfum diffus qui remontait par les nombreuses crevasses dans les murs. Il s'agissait probablement de la bonne voie...


Les gardes laissent passer Mylas et Halsing sans histoire qui rattrapent Isthalia et Obsidian juste avant qu'ils ne se présentent en face de Sa Majesté. Le groupe contourne une vaste table gravée à l'effigie du continent, de nombreux noms écrits en lettres plus ou moins ornementées selon l'importance des villes et des duchés.

La femme à qui ils se présentaient ne devait pas avoir bien plus que la trentaine, mais ses traits durs et quelques cheveux blancs trahissaient le nombre d'heures qu'elle avait dû passer dans cette salle d'audience.
Assise sur une banquette surélevée garnie de nombreux coussins, au dessus d'une volée d'escaliers servant de place d'honneur à la garde personnelle de la reine, cette dernière regardait d'un air sévère les nouveaux arrivants, sans pour autant en oublier le protocole.

"Vous pouvez vous relever."

Elle même se releva de son siège, dominant ainsi d'un peu plus le groupe.

"Messeigneurs de Cerka, m'a-t-on dit."

-Quelle étrange odeur, fit remarquer Topaze tandis qu'ils continuaient en se laissant guider par celle ci.

Daëren, Topaze et les autres progressent tant bien que mal dans des couloirs dont les pierres présentent d'étranges strates colorées qui n'ont pas l'air naturelles. L'odeur s'est dissipée depuis le temps, en revanche.

Sa Majesté plissa les yeux, comme si votre réponse lui confirmait une idée.

"Je ne connais point de comté de ce nom, fort malheureusement, et vos visages me sont parfaitement inconnus."

Devant vous, les huit hommes et femmes composant la garde de la reine portent leurs mains sur les poignées de leurs armes, mais ne bougent pas encore.

"Une famille noble envoyée d'un pays voisin précise généralement ce dernier avant d'être reçu, également. Vous avez trop peu de renseignement sur notre protocole pour faire illusion, je le crains.
Je ne puis croire qu'une arrivée si singulière en des temps aussi troublés soit le fruit du hasard."

D'un air las, où se mêlait malgré tout un soupçon d'appréhension, la reine leva une main en direction du capitaine de sa garde, tenant symboliquement place à sa droite, sur la marche d'escalier la plus proche. Celui ci fit un pas en avant, et en moins d'une seconde, les sept autres gardes vous encerclaient sous les yeux de la maîtresse des lieux.

Halsing passa devant tout le monde, et s'agenouilla devant la reine, devant les gardes
"Ma Reine... Je suis un messager venant de terre lointaine... J'ai fait long chemin, durant très longtemps " Il repensa au 200 ans pour paraitre encore plus sincère.
"Ma reine... Je suis la pour vous informer que des armées entières de démons vont déferler sur vos terres... Mes (cela lui arrachait le cœur de dire cela) dirigeants et moi même, fit il en désignant les autres, Sommes quasiment les derniers représentant de nos terres, dévaster par ses hordes de sauvages."
Il s'était progressivement relevé, et faisait maintenant face a la reine et a la garde, prêt a tout.

Mylas croisa les bras et fit à la Reine :
"Cet homme a raison votre Majesté. Je suis Mylas Liuthly, vous savez sans doute ce qui est arrivé à ma maison, ma famille...
Les démons sont de retour Votre Majesté. Ils sont à nos portes, et feront fi de l'identité de leurs adversaires."

Il regarda le reste du groupe.

"Ces... Gens ont sans doute quelque chose à vous demander. Ils nous ont assisté sur la route, je ne peux garantir leurs intentions exactes, mais ils n'ont pas pour objectif de vous faire du mal, je le jure sur ma noblesse."

Il s'inclina pour appuyer sa demande de négociations.

La reine fronce les sourcils à l'intervention de Halsing, car un messager ne prend pas la parole et n'emploie pas le singulier, surtout en présence de ses "dirigeants". Cependant l'évocation du nom de Liuthly ainsi que d'une armée de démons lui font pincer les lèvres dans un rictus de réflexion.

"Admettons. Je puis reconnaître l'ascendance noble en certains d'entre vous. Cependant cela n'explique en rien l'intrusion dans mon château, ni la tentative de me cacher votre identité."

Elle reste bien suspicieuse.

Daëren et la troupe se retrouvent face à un carrefour de couloirs, ils peuvent aller tout droit ou à gauche.

Halsing continuait de lui faire face, même si son intervention allait a contre sens de toutes les règles de bienséances, qui n'existaient d'ailleurs pas dans son pays il y avait 200 ans. Cela commençait d’ailleurs à l'agacer.
Il recula et se plaça a coté de Mylas, avec un rictus qui traduisait parfaitement se qu'il pensait de condescendance de la reine envers lui et les autres.

Mylas afficha un léger sourire.

"Si j'ai menti sur mon identité, c'était dans l'unique but de vous voir Majesté. Laisseriez-vous passez un Noble au nom déchu l'air de rien ?"

Il haussa ensuite les épaules :

"Cependant... Je n'ai aucune idée de la raison de la présence de ces gens... Et si nous leur demandions ?"

Il sourit légèrement.

"Je le sens mal le coup de se séparer personnellement... Nous formons déjà deux groupes, si on se divise encore ça va devenir assez complexe je pense.. Je te suis!" fit Topaze.
Elle s'avança elle aussi à gauche avec prudence.