[RP-1] Que l'aventure commence !

Daëren emboita le pas à ses compagnons.

"Aaah, moi qui trouvais cette ville trop calme de nuit", s'exclama-t-il. "Que cette agitation est agréable, elle me rappelle bien des souvenirs. Mais demoiselle Ashaya dit vrai, nous devrions nous hâter."

Topaze suivit le reste du groupe en dehors de l'auberge tout en demandant à Kassiopée comment elle allait.
"Vous allez bien? La nuit n'a pas l'air d'avoir été de tout repos..." fit-elle remarquer en fronçant les sourcils.
Elle avait hâte de trouver cette Terrabata, si possible en croisant le moins de golems qu'elle pouvait.
"Ahem... Euh... qu'est ce que c'est un Golem?" demanda-t-elle ensuite -timidement- à la troupe.

Obsidian suivait de près la femme-pirate. L'odeur l'incommoda soudainement, son odorat étant plus développé que pour les autres. Il voulait vite quitter le village afin de ne pas être malade... ce qui commençait déjà. Le soleil comme l'odeur le fragilisait et son teint - déjà clair d'origine - était devenu bien plus pâle.

"Hâ-hâtons-nous..." dit-il en passant devant, le pas pressé.

Il se couvrit le nez avec ce qu'il put mais cela ne l'aida pas beaucoup.

Le bord de la falaise était invisible derrière toutes ces maisons, il vous fallut demander des indications assez souvent, et à chaque fois on vous regardait avec curiosité, mais au moins maintenant, vous saviez pourquoi...
Vous arriviez rapidement en bordure de falaise. Elle avait l'air plutôt instable, à vrai dire... Pas étonnant qu'il n'y ait pas de maisons. Enfin, sauf une, qui avait plus l'air d'une chaumière que d'une maison, d'ailleurs.

- Nous y voilà !, dit la princesse en désignant la maison perchée sur la falaise.

Pressée d'arriver elle hâta le pas.

Suivant la troupe, Laiifa était aux aguets. Ses sens, tous, en éveils à la recherche d'un quelconque Golem destructeur.
Elle se fît silencieuse et discrète.

De loin Ashaya pu distinguait une petite chaumière , surement l'endroit ou résidait la sorcière . Le terrain était glissant et peut praticable .

" Faite attention cette partie de la falaise est dangereuse"

Puis s'adressant au vampire " il ne faudrait pas que vous ayez un accident , vous avez déjà l'air si mal en point " lui dit-elle avec sarcasme

Sortir du village fut une véritable torture et lui sembla durer une éternité. Mais enfin à l'air libre, il put respirer à plein poumon... ce qu'il regretta puisque l'odeur demeurait encore bien présente et lui souleva le coeur. Il suivit néanmoins la Belle Isthalia de près, marchant peu droit, helas. Il se sentait mal.

Il regarda la jeune femme qui venait de parler mais n'avait pas la force de lui répondre.

La chaumière se trouvait étrangement perchée sur un pic de falaise, toute la terre autour d'elle s'étant écroulée.

Daëren avança avec les autres. Constatant l'état du vampire, il eut un petit sourire sardonique. Que pouvait-il bien lui arriver ?

"Eh bien, Obsidian, vous semblez bien mal en point. Vous voir ainsi me déchire le cœur. Est-ce qu'à tout hasard ce serait de la faute de votre... cycle menstruel ?"

Il arriva très bientôt face à la porte.

Obsidian regarda le ménestrel... A lui, il aurait la force de répondre :

"Allez croupir six pieds sous terre."

La porte était en bois simple, une cloche était accrochée à côté et un petit trou était creusé dans le bois à hauteur de visage.

Topaze, curieuse de nature s'avança pour regarder dans le petit trou dans la porte avec prudence. Il faisait sombre à l'intérieur et elle ne vit pas grand chose. Seule la lueur faible d'une chandelle était visible.

Éclatant d'un rire jovial a la remarque de Daeren elle se conforta dans son idée qu'il était décidément la personne la plus intéressante de ce voyage et ceux à plusieurs points de vue .

En plusieurs foulées ashaya fut rapidement arrivée devant la porte en bois et fit teinter la cloche

"Oh allons, moi qui me souciais de votre santé", dit-il au vampire avec une expression qui semblait presque sincère. "Je suis conscient que cette période rend irritable, mais tout de même."

Il laissa Ashaya sonner la cloche, et attendit que la personne qui vivait éventuellement dans cette maison ait une réaction.

Topaze recula brusquement quand une grenouille lui sauta à la figure pour lui lécher le visage.

"Nan mais on aura tout vu !" gronda une voix derrière la porte, à mi-chemin entre le crissement d'une porte et celui d'une craie sur un tableau.

Mirlano, silencieux depuis quelques temps, essayait d'analyser la situation.

Le vampire semblait mal en point, et le ménestrel prenait un malin plaisir à le taquiner.

Obsidian décida d'ignorer de nouveau les sacarsmes de cet.... "homme" et arriva à la porte où une sauta sur Topaze. Il regarda la scène, dubitatif.

"Qu'est-ce que vous voulez à r'garder chez moi comme des voleurs ?! J'vous ai dit qu'Harek répondait pas, si j'ai du nouveau j'vais pas l'cacher !"

Topaze vit tout à coup une grenouille bondir sur son visage. Celle-ci agrippa ses cheveux et resta là haut pendant qu'elle reculait en essayant de l'enlever tant bien que mal en poussant des cris de dégoût.

- On s'en fous d'Harek ! ! fit Hécat.

Elle croisa les bras et soupira.

- On veut des infos sur les golems.

Kassiopée marchait d'un pas nonchalant au côté de Topaze.
"J'avoue et je ne sais pour quelle raison ne pas avoir très bien dormis cette nuit. Mais vous, comment allez-vous ?"

Ils arrivèrent finalement devant la porte de la chaumière et tandis qu'une jeune femme faisait sonner la cloche elle attendit que la porte s'ouvre. Mais soudainement une grenouille sauta au visage de Topaze et une voix gronda derrière la porte.

Obsidian décida de répondre.

"Ô Grande Sorcière Terabba, nous ne sommes pas du village. Nous sommes envoyé par le Dieu du Feu, Nerkam afin de résoudre le problème qui affaiblit les dieux et les empêche de veiller sur les hommes."

"Permettez-moi de vous rectifier, mademoiselle, avec tout le respect que je vous dois : on s'en fout des golems aussi", dit Daëren lorsqu'il entendit la réplique d'Hecat. Il se fichait assez du sort des villageois et des animaux qui s'y trouvaient.

"Euh... très... bien" dit-elle en arrachant l'amphibien de sa tête à l'aide de ses deux mains.
"Merci de m'aider!!" lança-t-elle aux autres. "C'est la première fois -et la dernière j'espère- que j'ai à me dépatouiller avec une grenouille" grommela-t-elle.

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